Politique

Le Psf déplore le report brusque de la marche de Wakit Tamma et en appelle à une autre marche le 18 février

Le Psf déplore le report brusque de la marche de Wakit Tamma et en appelle à une autre marche le 18 février 1

Dans un communiqué de presse, le secrétaire général adjoint du Parti socialiste sans frontière Tahir Hassan Bagueri a dénoncé les démarches parallèles et non concertées ainsi que le report brusque de la marche de Wakit Tamma du 12/02/2022.

« Ayant constaté les démarches parallèles et non concertées des initiateurs de la marche du 12/02/2022 ainsi que son report brusque, le Psf se réserve le droit de retirer sa participation à toutes les activités de cette coalition et d’arrêter toute collaboration avec toutes les entités ayant des agendas inavoués et flous », informe Tahir Hassan Bagueri.

Il assure que le Psf reste ouvert à tous les acteurs politiques « sérieux qui mettent au-devant d’abord l’intérêt supérieur du Tchad en menant une lutte désintéressée et dénudée de tout soupçon et ayant pour seul objectif l’instauration de la démocratie dans notre pays ». Le Parti Socialiste sans Frontières dénonce aussi les tueries restées impunies et exprime « la nécessité de la tenue d’un dialogue inclusif et souverain devant conduire a un processus crédible qui, au préalable, doit prendre en compte les principales exigences des acteurs crédibles ».
Le Psf exige « la matérialisation de la souveraineté des assises du dialogue, la juste participation avec une clé de répartition équitable et égalitaire, l’engagement solennel de la non prolongation de la période transitoire initiale de 18 mois, la mise en place d’un nouveau Comité d’organisation égalitaire du dialogue entre l’opposition et les mouvements affiliés au Conseil Militaire de Transition (Cmt) ».
Le secrétaire général adjoint du Parti socialiste sans frontière invite les militants du parti et les tchadiens épris d’un vrai changement démocratique à « une marche qui sera organisée le vendredi 18 février 2022 en vue d’exiger un dialogue franc et une justice pour les victimes des crimes d’Etat ».