Politique

Une vive contestation après la reconduction de Mahamat Allahou Taher à la tête du Rdp

Une vive contestation après la reconduction de Mahamat Allahou Taher à la tête du Rdp 1

Les trois candidats écartés à la présidence du Rassemblement pour la démocratie et le progrès (Rdp) ont dénoncé lors d’un point de presse conjointe le mode de désignation de Mahamat Allahou Taher et le rejet de leur candidature lors de la 7ème convention du parti. 

Aussitôt reconduit à la tête du Rdp par consensus, le nouveau président Mahamat Allahou Taher est déjà contesté par les trois autres candidats. Il s’agit de Mahamat Moctar Ali, Abderamane Adoum Hassane et Mahamat Hassane Mahamat tous candidats au poste de président du parti mais qui ont vu leur candidatures classées d’après eux, par le président du présidium de la 7ème convention du parti. « Nous avons été sidérés par les propos malveillants du président du présidium à la solde du président sortant qualifiant nos candidatures sans objet » , dénonce Mahamat Moctar Ali.
Il regrette que le passage en force pressenti soit opéré au mépris des assurances faites au président tribunal et de la volonté du collège électoral en l’occurrence les membres du comité directeur et les délégués des fédérations. « Cette méthode digne d’une forfaiture électorale n’honore pas le parti et moins encore l’exercice de la démocratie au niveau national. Nous prenons à témoin tous les militants épris de démocratie que nous allons continuer notre lutte pour pouvoir imposer une vraie démocratie au sein du Rdp qui nous est cher à tous », ajoute-t-il.
Les trois candidats déchus n’entendent pas baisser les bras. « Nous n’écartons aucune voie légale pour réclamer justice. C’est l’occasion de renouveler nos remerciements aux jeunes qui ont bien suivi nos consignes de garder leur sang froid et leur calme malgré les méthodes illégales de la partie adverse. Une lutte politique s’étale sur le temps et nous sommes convaincus que nous arriverons un jour à faire triompher la démocratie au sein du RDP avec des élections libres et transparentes », complète-t-il.