Le directeur général du centre d’études et de recherche sur la gouvernance, les industries extractives et le développement durable (Cergied), Dr Maoundonodji Gilbert, a ouvert ce 23 décembre 2021 une formation en faveur des femmes journalistes pour la vulgarisation de la stratégie nationale pour la protection sociale et la réduction des inégalités sociales dans le Sahel, le cas du Tchad.
Deux thématiques sont au menu de cette formation dédiée aux femmes journalistes. La protection sociale ; la vulgarisation de la stratégie nationale pour la protection sociale et la réduction des inégalités sociales dans le Sahel. « Nous aurons à discuter autour de ces deux grandes thématiques et à vous faire part des activités liées à notre projet », a indiqué la chargée de plaidoyer du projet de renforcement des bonnes pratiques et des mobilisations citoyennes en faveur de la politique publique adaptées à la réduction des inégalités au Sahel, Mamadjibeye Nako.
Pour Maoundonodji Gilbert son institution œuvre depuis plus de deux décennies au côté des pouvoirs publics et des partenaires au développement afin de contribuer à une bonne gouvernance économique et sociale. « Ces dix dernières années l’avènement de la manne pétrolière, l’une des préoccupations majeures de notre institution est de veuillez à ce que les revenues par l’exploitation du pétrole servent lutter contre la pauvreté car, tel était l’objectif initial du projet de l’otique Doba, kribi et autres champ développer », explique-t-il. Car dit-il fort a été le constat selon lesquelles les ressources qui ont été mobilisés n’ont permis réellement d’améliorer les indicateurs et d’inverser les tendances. « La pauvreté est accrue, les inégalités se sont renforcer comme le témoin le rapport sur les inégalités au Sahel donc, une pars importante a été consacrée au Tchad », informe le directeur.
Pour lui, les différentes enquêtes notamment les enquêtes écosits, celle sur la consommation des ménages au Tchad, dans ces différentes générations, écosit2, écosit3 et 4 montrent que les indicateurs en matière protection sociale et lutte contre la pauvreté, les inégalités n’ont pas changé. « En dépit de ces indicateurs qui sont au rouge, le pouvoir public a mobilisé des efforts pour élaborer plusieurs documents de politique publique.
La stratégie nationale de réduction de pauvreté, première génération, la stratégie nationale de la réduction de la pauvreté et de la croissance, le plan de développement national première et deuxième génération, et celui en cours. « En examinant ces différentes politiques publiques, l’un des constats est qu’il y a une faible mobilisation des ressources pour financer les actions qui sont prévues par ces stratégies », dit-il.
L’intérêt en mobilisant les femmes de médias est que les femmes journalistes sont le vecteur de communication et d’information, un levier sur lequel, la société civile, les pouvoirs publics et les partenaires peuvent s’appuyer pour pouvoir influencer la mobilisation des ressources en faveur de ce financement de politique publique et pour ce qui concerne la protection sociale.
Nguelsou Balgamma
