Politique

Le mouvement « Tammana » appelle les tchadiens aux côtés des syndicats

Le mouvement « Tammana » appelle les tchadiens aux côtés des syndicats 1

Le mouvement « Tammana » appelle les tchadiens aux côtés des syndicats

Le mouvement « Tammana », sous la bannière de la Coalition de l’Opposition Politique pour le Redressement et l’Alternance au Tchad (COPRAT), dénonce et condamne les libertés fondamentales du peuple tchadien bafouées.

Lors d’une conférence de presse animée le samedi 6 janvier 2017 dans l’enceinte de la Radio Arc-en-ciel à Moursal dans le 6ème arrondissement de N’Djamena, le mouvement « Tammana » dénonce les arrestations arbitraires des journalistes, des leaders de la société civile et des partis politiques de l’opposition ainsi que des individus qui osent  critiquer la mauvaise gestion du régime.

Le mouvement prend à témoin la communauté nationale et internationale que le peuple tchadien a adopté une posture responsable pour faire partir le régime par le mouvement pacifique et citoyen. Car ce régime est incapable d’initier un dialogue, ni trouver la solution idoine par le rapatriement des fonds de l’Etat placés partout dans les paradis fiscaux pour juguler la crise.

Les conférenciers s’interrogent sur l’attitude du parlement par la modification de la loi 008. « Ces députés ont-ils perdu leur repère morale ou agissent-ils pour plaire au chef de l’Etat ? ». Ils appellent donc le peuple tchadien à s’unir autour de la COPRAT pour signer la pétition lancée le 23 décembre 2016  par le mouvement « Tammana » ; de rester mobilisé et à se mettre aux côtés de la lutte syndicale et politique pour mettre fin à l’esclavagisme au Tchad.

En outre les partis politiques du mouvement « Tammana » et ses associés sont convaincus de la maturité du peuple Tchadien et de la force de la jeunesse, et sont déterminés à faire changer la situation actuelle par la démission de Déby.

Le mouvement  met en garde tous ceux qui tiennent les propos divisionnistes pour déstabiliser la lutte citoyenne en marche de se ressaisir.

Miriam Djibangar