Politique

Le Conseil de Ahmat Bachir dément son interférence dans des procédures judicaires

Le Conseil de Ahmat Bachir dément son interférence dans des procédures judicaires 1

L’un des avocats de l’ancien ministre de l’intérieur Ahmat Mahamat Bachir a apporté un démenti sur les allégations faisant état de son interférence dans des procédures judicaires suites à une acquisition ’’illégale’’ d’un immeuble, situé au quartier Sabangali, rue Corniche.

Accusé d’interférence dans une affaire judiciaire, l’ancien ministre de l’intérieur Ahmat Mahamat Bachir successible et non propriétaire dans ce litige foncier a réagi à travers son conseil qui dénonce un camouflage d’un lobby qui se rend justice et qui viole les règles républicaines. « Dans la journée du mardi 17 aout 2021, un groupe de personnes a fait irruption dans une résidence privée appartenant aux héritiers Abdoulhafis pour annexer et assiéger les lieux », précise Me Me Aguidé Messie qui poursuit qu’interpellés sur cette annexion, ces derniers disent être propriétaires de l’immeuble et qu’ils détiendraient les documents y afférents. Pourtant, informe l’avocat, « les héritiers ont en leur possession depuis 2019, une grosse de la chambre correctionnelle de la Cour d’appel de N’Djamena ayant condamné ces tierces personnes du chef de faux et usage de faux dans l’acquisition d’un immeuble et que ladite décision, est exécutée dans tous ses aspects ».
Mais contre toute attente, ces personnes ont porté l’affaire devant les juridictions civiles. « Même s’il y a une décision civile, nous avons relevé appel et dès lors qu’il y a appel la procédure doit suivre son cours mais ceux-ci ont investi les lieux hier matin et pris possession matérielle des locaux sans droit ni titre », regrette l’avocat.
Ce matin, plusieurs véhicules ayant de l’immatriculés C10 sont garés devant l’immeuble. « Cet acte qui est le nième du genre dans notre pays, repose sur la table, l’épineuse question de la justice et de l’impunité dans notre pays car, aussi flagrant que cela puisse paraitre, aucune autorité judiciaire saisie de la situation, n’a daigné intervenir pour faire entendre la voix de la raison. Si des citoyens peuvent se rendre justice selon leur humeur et leur gré, l’on se demande bien quel est l’essence de la justice », fustige le conseil.
La saisine du parquet général et de la garde de sceaux n’a pas donné des résultats escomptés. « Face à cette situation qui risque d’engendrer des conséquences fâcheuses, les héritiers demandent que justice soit faite », martèle Me Aguidé Messie.