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A N’Djamena, le boycott semble prendre le dessus

A N’Djamena, le boycott semble prendre le dessus 1

A la mi-journée, les bureaux de vote sont vides dans la plupart des arrondissements. Pendant ce temps, ceux qui veulent bien accomplir leur devoir, rencontre d’énormes difficultés.

A 11 h, la plupart des bureaux de vote sont quasi déserts. A Walia dans le 9eme arrondissement, un quartier pourtant très peuplé, peu de monde est sorti voter. Dans le lycée du même nom où sont installé une quinzaine de bureaux, électeurs et membres du bureau se plaignent. « J’ai déjà dépensé un litre d’essence pour chercher le bureau dans lequel je dois voter mais jusqu’à présent je ne me retrouve pas », tonne Simon, un électeur très remonté qui tient à voter.

L’autre problème est lié à la logistique, notamment celui des électeurs nomades. « Nous n’avons pas de fichiers les concernant et nous voulons que les responsables de la Ceni centrale nous situent mais jusqu’ici rien » se plaint le président du bureau numéro 13 du lycee de Walia. Il évoque aussi le retard qu’ils ont connu pour débuter les opérations.

Bangdé Marie elle se plaint de ne pouvoir voter « Je suis venu de Laï, je cherche à voter mais les gens du bureau me disent non parce qu’il n y a pas mon image sur la liste », Se plaint-elle.

En dehors de ces quelques exemples, les N’djamenois semble suivre le mot d’ordre d’une partie de l’opposition qui a appelé les tchadiens à boycotter cette élection.