Social

«Ça doit changer » fait le bilan de l’opération « Sauvons notre école »

«Ça doit changer » fait le bilan de l’opération « Sauvons notre école » 1

«Ça doit changer » fait le bilan de l’opération « Sauvons notre école »

Le président du Collectif des organisations des jeunes « ça doit changer », Mbairamadji Désiré a fait un point de presse, le vendredi 16 décembre 2016 à la bourse de travail pour dresser le bilan de son opération « Sauvons notre école » lancée du 13 au 14 décembre dernier et les actions à venir.

Pour le président, Mbairamadji Désiré, l’opération « Sauvons notre école » a été un succès parce qu’elle a été observée de diverses manières dans la capitale tchadienne ainsi que dans certaines villes du Tchad. « A N’djamena, l’opération est observée de quatre manières : premièrement, le déploiement massif des forces de l’ordre tout autour de certains lycées et écoles ; deuxièmement, certains établissements privés ont soit fermé leurs portes soit libéré les élèves à 9h30mn ; troisièmement, certains parents alliés du gouvernement ont simplement empêché leurs enfants d’aller à l’école et enfin, la sortie des parents conscients et des élèves courageux aux lycées de Walia, de Gassi et d’Abena » observe-t-il.

Par contre en province, dans le Logone occidental précisément à Moundou, l’opération a été mal comprise par la population. « Ce sont les établissements privés qui ont fermés leurs portes poussant ainsi certains hommes aux appétits éternels à lâcher leur colère sur les médias. Pour la première fois dans notre pays, l’éducation des enfants tchadiens a été foulée au pied par les parents et les autorités concernées », martèle-t-il.

Par ailleurs, le collectif « ça doit changer » donne un délai d’une semaine au Président de la république, au gouvernement, aux députés de la majorité présidentielle pour que les enfants tchadiens reprennent le chemin de l’école. Au cas contraire, une seconde opération de grande envergure visera les établissements privés pour les empêcher de faire cours.

Pour le Collectif, l’éducation pour tous est un droit constitutionnel, cependant, on ne peut permettre à une partie des élèves tchadiens de faire cours et d’autres de rester à la maison.

Djimnayel Ngarlenan