Culture

La 3ème édition du Festival littéraire « Souffle de l’harmattan » s’ouvre à N’Djamena

La 3ème édition du  Festival littéraire « Souffle de l’harmattan » s’ouvre à N’Djamena 1

La 3ème édition du  Festival littéraire « Souffle de l’harmattan » s’ouvre à N’Djamena

Les travaux de la 3ème  édition du Festival littéraire « Souffle de l’harmattan », ont démarré ce jeudi  15 décembre 2016 à la Maison de la culture Baba Moustapha, dans le 3ème arrondissement. Cette 3ème édition qui durera 3 jours, a pour thème : « la littérature pour la constitution d’une conscience républicaine, moderne et démocratique ».

Cette rencontre est un grand rendez-vous des hommes de cultures pour le partage d’expériences et situer la fonction et mission d’écrivains en vue de contribuer à la constitution d’une conscience républicaine, moderne et démocratique. Ce thème est simple, parce qu’il interpelle la société civile, la jeunesse et le peuple tchadien, situe le Directeur artistique dudit festival, Sosthène Mbernodji. Pour lui, « l’écrivain doit toujours être cet homme qui interpelle les consciences. S’il ne fait pas cette mission, il n’appelle pas le peuple à penser ensemble l’Avenir et le devenir d’une nation, il échoue à sa mission ».

Le ministre du développement touristique, de la culture et de l’Artisanat, Youssouf Abasallah quant à lui se dit convaincu que c’est à travers de telles manifestations culturelles ou  littéraires que les Tchadiens parviendront à opérer un changement de paradigme dans leur pays. «  Le thème choisi pour les trois jours de ce festival est clairement un thème frappant par son originalité et sa pertinence », reconnait-il.

Béral Mbaikoubou, premier conférencier de ce festival a, relevé que l’écrivain joue rôle très important dans la société.  « La littérature est une incarnation de ceux qui la vulgarisent. Les écrivains doivent respecter les thématiques de leur époque. Ils doivent aussi prendre la possession de l’histoire du Tchad afin de la rendre scientifique au profit des générations futures. Puisque l’histoire est la matrice de la littérature. Cela dans le seul objectif de créer une nation après avoir connu et pénalisé les exactions qu’a connu le peuple tchadien », souligne Béral Mbaikoubou.

Doumtardoume Lazare