Dans un communiqué de presse signé de son secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies Laring Baou, l’Union nationale pour le développement et le renouveau (Undr) dénonce l’encerclement de son siège national et du domicile de son président Saleh Kebzabo par la police.
Depuis près d’une semaine, les sièges des partis politiques de l’opposition et domiciles de leurs présidents sont entourées par les forces de l’ordre. Le siège de l’Union national pour le développement et le renouveau (Undr) et la résidence de son président national Saleh Kebzabo ont été assiégés pour, apprend-on, le respect des règles barrières, interdisant les rencontres de plus de 50 personnes. Le secrétaire national à la communication et aux nouvelles technologies de l’Undr Larign Baou, qui dénonce un « un prétexte fallacieux », assure que le parti de calebasse a toujours observé les dispositions de cette loi et toutes les mesures barrières. « Que reproche exactement le gouvernement au parti et son président national, alors qu’il autorise une rencontre de 600 personnes pour le forum national inclusif », s’est-il interrogé.
Pour lui, le Mouvement patriotique du salut (Mps) et son président Idriss Déby Itno cherchent « à museler l’opposition afin de l’empêcher de battre campagne et faire toute contestation à venir, alors qu’il est en campagne ».
Le parti s’insurge contre cette restriction dont les victimes ne sont rien d’autres que les partis politiques de l’opposition et les associations de défense de droits de l’homme à savoir la Ligue tchadienne des droits de l’homme (Ltdh). « Nous appelons tous les citoyens à ne pas céder à l’intimidation, à garder leur calme mais à rester fermement soudés pour les actions à venir », lance le parti qui conclut : « la liberté ne se donne pas. Elle s’arrache ».
Miguerta Djiraingué
