Culture

Hanifa Ali Oumar présente sa silhouette d’or

Hanifa Ali Oumar présente sa silhouette d’or 1

Par un point de presse ce mercredi 18 mars 2020, la réalisatrice tchadienne Hanifa Ali Oumar a présenté son trophée, ’’Silhouette d’or’’ remporté à la 8ème édition du festival international du cinéma indépendant de Bafoussam du jury par son film intitulé ‘’Une femme, un destin’’, ce mercredi 18 mars 2020 au Cefod de N’Djamena.

Trois jours après son retour au pays, la réalisatrice tchadienne Hanifa Ali Oumar a présenté la silhouette d’or remportée grâce à son film « Une femme, Un destin ».

Pour la lauréate Hanifa Ali Oumar, « Une femme, Un destin », est un film qui présente la femme tchadienne comme une femme qui a un destin de réussite. « Une femme, un destin » résume le courage, la bravoure et la vision de la femme tchadienne. Bien qu’elle subit toutes les formes d’humiliation et des contraintes liées aux pesanteurs socio-culturelles, elle arrive à surmonter toutes ces situations et réussi à s’imposer dans un environnement aussi hostile que pervers comme notre société », précise Hanifa Ali Oumar.

D’après la réalisatrice, ce film est inspiré de la réalité des femmes tchadiennes qu’elle côtoie au quotidien. Elle se dit fière de ce que le jury du festival a pu considérer et valoriser ce travail qui n’a connu aucun financement. Mais, complète Hanifa Ali Oumar, « compte tenu de l’importance de la thématique que véhicule une ’’femme, un destin’’, le jury l’a retenu en présélection parmi 50 films en lice ». « Il a été projeté durant 09 jours, du 06 au 14 mars 2020 devant un jury et plusieurs réalisateurs venus de 13 pays. S’en est suivi après une longue attente l’attribution du prix qui a honoré le Tchad dans le domaine du cinéma », ajoute-t-elle.

La réalisatrice exhorte le gouvernement tchadien à soutenir les artistes qui, d’après elle, malgré les difficultés hissent le drapeau et font retentir la tchadienne au-delà des frontières. Hanifa Ali Oumar est considérée par ses pairs comme l’étoile montante du cinéma tchadien.

Agé de trente ans,  elle est encore à ses premières réalisations.

Miguerta Djiraïngué