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Prix Narcisse Ordjé pour la dignité humaine: deux journalistes récompensés

Prix Narcisse Ordjé pour la dignité humaine: deux journalistes récompensés 1

La plateforme libre Afrique Tchad a récompensé deux journalistes qui se sont distingués par la pertinence de leurs articles en honneur au journaliste Narcisse Oredjé et sur les droits humains. La remise des prix se dérouler à la maison de la presse du Tchad ce samedi 05 juillet en présence de la famille de Narcisse Ordjé.

 

Il s’agit de Blaise Dariustone de Fm Liberté catégorie Radio et de Abderamane Moussa Amadaye de Flastchad.com catégorie presse en ligne sont récompensés à travers leurs écrits, la dignité humaine et les libertés fondamentales. Ce prix dénommé Narcisse Ordjé permet de perpétuer le nom de Narcisse Ordjé tout en encourageant les journalistes à écrire sur les droits humains au Tchad. Pour la responsable du projet « un nouveau Tchad : jeter les bases d’une société libérale », Brya Elisabeth Grace, il est difficile de parler des droits humains au Tchad, « on n’a pas eu beaucoup de candidatures, parce qu’on s’est rendu compte que c’est difficile de parler des droits humains. Un pays sans droit n’est pas un pays vivable. J’encourage les journalistes à postuler pour la deuxième édition l’année prochaine », conseille-t-elle.

En effet, Narcisse Oredjé a été atteint par balle lors des manifestations du 20 octobre 2022 à son domicile au quartier chagoua dans la commune du 7e arrondissement. Cette disparition a fait réagir la presse nationale et internationale rappelant le risque de métier aux journalistes qui sont à la recherche des informations pour informer la population.

Donnant ses impressions, le lauréat Blaise Dariustone de Fm Liberté, a rendu un hommage mérité aux initiateurs qui ont eu l’idée de mettre en place ce prix « Narcisse Ordjé », le prix est centré sur les droits humains, notamment en lien avec l’assassinat de notre confrère Narcisse Ordjé. « Nous sommes les rampars de l’injustice, de la mal gouvernance…ces mots doivent nous intéresser, parce que nous vivons dans un pays ou la mal gouvernance est érigé en un système de plus de 30 ans », déplore-t-il. « Que la deuxième édition ne s’arrête pas seulement sur Narcisse Ordjé mais que ça puisse s’élargir à Noubadoum Sotina afin d’honorer sa mémoire, s’il y a un prix qui honore sa mémoire c’est satisfaisant pour sa famille et ses confrères », avait-t-il souhaité.

Makine Djama