Societé

Le Csapr forme les jeunes à occuper leur place dans un Etat démocratique

Le Csapr forme les jeunes à occuper leur place dans un Etat démocratique 1

Le Comité de suivi de l’appel à la paix et la réconciliation (Csapr), organise depuis ce lundi 28 octobre 2019 au centre Béthel de Bakara, une université citoyenne à l’attention d’une cinquantaine de jeunes issus du milieu politique et associatif, autour de la problématique de « La place de la jeunesse dans un Etat de démocratique ».

Le processus de démocratisation du Tchad enclenché en 1990 a favorisé l’éclosion des partis politiques et des organisations de la société civile, mais la place des jeunes dans le milieu politique et associatif reste faible.  C’est pourquoi, le Csapr organise cette université citoyenne qui se veut un cadre d’échange entre jeunes, représentants des institutions publiques nationales et internationales, les acteurs politiques, les leaders associatifs et les universitaires autour de la problématique de l’emploi des jeunes, leur responsabilisation dans les institutions et structures politique, etc. L’objectif est selon le coordinateur national du Csapr, Abdramane Ali Gossoumian, de « renforcer les capacités des jeunes afin qu’ils puissent jouer un rôle moteur dans la consolidation de la paix, de la démocratie et le développement socioéconomique au Tchad », car ceux-ci sont « la force relève mais aussi un catalyseur et une ressource qu’il faut savoir mobiliser, catalyser, orienter et impulser dans tout processus de développement », renchérit Sola Ndilnodji, représentante du ministre de la promotion des jeunes, des sports et de l’emploi. Pour elle, la jeunesse tchadienne est prise en compte par le gouvernement à travers la politique nationale de la jeunesse et celle de l’emploi.  Mais le chômage des jeunes, l’alcoolisme, la consommation des produits psychotropes restent des défis à relever reconnait-elle. Beaucoup d’investissements ont été consacrés ces dernières années aux secteurs qui touchent à la jeunesse, mais ces politiques publiques n’ont pas produit des résultats probants susceptibles de permettre l’épanouissement de cette frange de la population, fait remarquer le Csapr.