Politique

Réflexion sur les stratégies de prévention de l’extrémisme violent

Réflexion sur les stratégies de prévention de l’extrémisme violent 1

Réflexion sur les stratégies de prévention de l’extrémisme violent

L’international Peace Institute en collaboration avec la coopération suisse, le bureau des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel et le gouvernement tchadien ont organisé du 31 mai au 1er juin 2017 à l’Hôtel Hilton les deuxièmes conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent.

 Les conversations de N’Djamena ont réunis soixante-dix participants de la région Sahel-Sahara. Les séances plénières se sont attelées sur deux questions phares. L’investissement dans la paix et la prévention de la violence à travers la participation politique, l’amélioration des relations Etats-citoyens/gouvernants-gouvernés et le dialogue inclusif dans les sociétés et espaces en recomposition pour éviter de nouveaux cycle de violence. La seconde a abordé le diagnostic que font les acteurs régionaux, nationaux et locaux des manifestations concrètes de l’extrémisme violent dans le sahel-Sahara, y compris les dynamiques socio-économiques, politiques et transfrontalières qui peuvent favoriser la violence.

Pour Dr Haoua Outman Djamé, Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères du Tchad, l’extrémisme violent est une gangrène qui s’attaque aux sociétés et aux fondements même des Nations. « Les groupes extrémistes violents tirent profit de la précarité ambiante, de la porosité des frontières et de la faiblesse du dispositif de sécurité dans leurs zones d’opération pour persuader, corrompre et embrigader les jeunes dans leur rang», a-t-elle précisé.

Quatre groupes de travail ont examiné les possibilités pour parvenir à des sociétés pacifiques et résilientes avec une attention particulière aux relations Etats-citoyens/gouvernants-gouvernés afin de renforcer l’éclosion et la propagande de la violence notamment des alternatives positives à la violence.

Ces conversations vont voir la participation de personnalités telles que Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel,  Pierre Buyoya, haut représentant de l’Union Afrique pour le Mali et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies au Mali et chef de la Minusma.

 

StanyslasAsnan