Politique

Rndt-Le réveil, déjà 23 ans dans la vie politique tchadienne

Rndt-Le réveil, déjà 23 ans dans la vie politique tchadienne 1

Par un communiqué de presse signé de son vice-président, Doudlenagr Miaya, le Rassemblement national des démocrates tchadiens (Rndt-Le réveil) a publié la préface de son président Pahimi Padacké Albert à la création du parti le 11 septembre 1996.

Pour commémorer son 23ème anniversaire, le Rassemblement national des démocrates tchadiens a publié in extenso la préface signée de son président fondateur lors de la création du parti le 11 septembre 1996. « Aujourd’hui plus qu’hier, nous réaffirmons notre orientation fondamentale qui est et demeure le langage de l’unité et de la cohésion nationale, de l’adhésion totale aux valeurs démocratiques, de tolérance, de justice et de paix », déclarait Pahimi Padacké Albert. Plus de vingt ans après, cet appel à l’unité et à la tolérance cet idéal poursuivi par le Rndt est mis à mal par les germes de la discorde et de l’intolérance. Le président du Rndt-Le réveil appelait à « rompre avec tout style archaïque de pensée unique, vestige négatif d’un passé dont les stigmates marqués par le sang, sont encore visibles au plan économique et socioculturel. Nous devons lucidement tirer les leçons du passé au profit du présent pour améliorer l’avenir. Car, si le Tchad d’aujourd’hui nous intéresse, le Tchad de demain nous préoccupe ».

D’après cette préface, l’ambition du parti est d’améliorer les conditions de vie de tous les Tchadiens mais aussi de préserver une chance de léguer aux générations futures, un pays sûr. « C’est toute la différence, basée sur une conviction profonde et une foi inébranlable dans l’avenir. La réalisation de nos nobles idéaux, passe nécessairement par le changement de la pratique politique clivante actuelle, cause des souffrances communes », insistait le président du parti Coq Blanc qui avait appelé les nouvelles générations à assumer les tares du passé et du présent et de les corriger sans vengeance, dans un cycle naturel de succession générationnelle des hommes et des sociétés. « La voie que nous nous sommes tracée ne peut être un long fleuve tranquille. Elle sera truffée d’embuches, escarpée, agitée, trouble et donc périlleuse. Elle ruinera plus d’une conviction et consumera tant de courage, tout en suscitant doutes, hésitations et dénégation auquel nombre d’entre nous succomberont », avait-t-il prédit avant de conclure que : « mais cette voie ô ! Combien difficile est la seule salvatrice pour notre peuple. Le triomphe de la justice et de l’équité est au bout de cette peine partagée ».

Stanyslas Asnan