Economie

Le Cesc ouvre sa deuxième session de 2019

Le Cesc ouvre sa deuxième session de 2019 1

Le président du Conseil économique social et culturel (Cesc), Abdelkerim Ahmadaye Bakhit a ouvert ce lundi 04 août, la deuxième session de son institution au Palais du 15 janvier en présence du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Kalzebeut Pahimi Deubet.
Placée sous le thème « problématique de la cohabitation pacifique au Tchad », les conseillers de la République entendent par ce thème mener des réflexions et proposer des pistes de solutions susceptibles d’aider les pouvoirs publics pour le rétablissement de la stabilité et la confiance entre les communautés. « Nous assistons à une recrudescence des conflits intra et intercommunautaires qui se traduisent souvent par des morts d’hommes et des destructions des biens. Ces conflits aux relents communautaires mettent à mal la cohabitation pacifique, le vivre ensemble des Tchadiens, voire la solidarité nationale », informe Abdelkerim Amadaye Bakhit. Pour le président du Conseil économique social et culturel, ces conflits découlent des affres de la folie humaine. Face à ces conflits intra et intercommunautaires de tous genres avec leurs conséquences désastreuses, les conseillers de la République se proposent de diagnostiquer ces maux qui prennent des dimensions inquiétantes. « C’est l’exercice auquel les conseillers se livreront au cours de cette session en vue de déceler les germes de la division, de l’antagonisme béant et proposer des pistes de solutions pour un rapprochement des points de vue divergent », précise le président du Cesc. C’est pour apporter leurs pierres à la construction de ce pays et de lutter contre la pauvreté pour le progrès et le développement que les conseillers se livreront à cet exercice. « Vous avez décidé de traiter au cours de cette session un sujet sensible. Qu’ils existent des principes légaux et des valeurs traditionnelles à valoriser pour mener la quiétude aux seins des communautés. Vous êtes assez inspirés, bien documentés pour proposer des solutions idoines. Montrez aux esprits pessimistes que les conflits sont conjoncturels. Qu’il soit possible de les juguler », conclut Abdelkerim Ahmadaye Bakhit.

Nguelsou Balgamma