Politique

Visite de Macron au Tchad : L’Udp exige plus de démocratie au Tchad

Visite de Macron au Tchad : L’Udp exige  plus de démocratie au Tchad 1

Visite de Macron au Tchad : L’Udp exige  plus de démocratie au Tchad

A la veille de la visite du Président français Emmanuel Macron au Tchad, le président national de l’Union des démocrates pour le développement et le progrès (Udp), Max Kemkoye a animé une conférence de presse au siège de son parti pour appeler à plus de démocratie, ce vendredi 21 décembre 2018.

 

La visite de Macron au Tchad suscite d’interrogation au sein de la classe politique tchadienne. « Au moment où notre pays se trouve dans un précipice jamais connu, Macron choisi de poser ses valises chez nous. Est-ce le renouvellement du soutien à Déby ? », s’interroge le président de l’Udp, Max Kemkoye qui note que tous les chefs d’Etats français ont foulé le sol tchadien pour leurs intérêts. « Sarkozy était venu en son temps ramener les français empêtrés dans l’affaire Arche de Zoé, Hollande pour visiter ses troupes stationnées sur notre sol, considéré comme l’annexe du territoire français et aujourd’hui Macron pour les mêmes motifs », dénonce-t-il.

Pour Kemboye, la France a intérêt à aider les Tchadiens. « Si le gouvernement français ne veut pas avoir dans les prochains mois le peuple tchadien comme un peuple qui rejette la France et sa culture, il doit aider les Tchadiens à choisir de manière démocratique ses dirigeants. On ne peut pas être président d’un pays dit patrie des droits de l’homme et des libertés et être ami d’un chef d’Etat qui n’a que du mépris pour son peuple», indique le président de l’Udp, Max Kemkoye qui estime que Macron doit demander de compte à Déby. « Nous pensons que Macron ne manquerait pas de demander les recettes de longévité de Déby et les méthodes de maitrise et de gestion des manifestations à l’effet de mieux les appliquer à son retour pour tenir en joues les gilets jaunes » , ajoute-t-il.

Il estime que la présence russe en Rca inquiète l’Elysée et contribue à la modification de l’axe diplomatique. « Bangui ne prend plus de sages conseils auprès du grand-frère allant boycotter un sommet », poursuit-il.

Nguelsou Balgamma