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Le Fonac dénonce une situation politique en déconfiture au Tchad

Le Fonac dénonce une situation politique en déconfiture au Tchad 1

Le Fonac dénonce une situation politique en déconfiture au Tchad

Le coordonnateur du front de l’opposition nouvelle pour le changement (Fonac), Mahamat Adoum a animé une conférence de presse ce samedi 04 août 2018 au siège du parti pour les libertés et le développement (Pld), dénonçant l’ordonnance 20, portant charte de partis politiques au Tchad, promulguée le 7 juin dernier.

Près de deux mois après la promulgation de l’ordonnance n° 20, portant charte des partis politiques au Tchad, le Front de l’opposition nouvelle pour le changement demande aux partis politiques (majorité comme opposition) à son rejet. Selon le coordonnateur du Fonac, Mahamat Adoum, le Tchad se trouve au lendemain du forum national inclusif dans une impasse totale. «Les ordonnances irréfléchies, liberticides sont concoctées de toute pièce pour conduire le Tchad à seul dans une confusion totale. C’est la conséquence immédiate que le président Déby veut faire subir la misère aux partis politiques et de leur prouver qu’il est le seul maître absolu au Tchad», lance-t-il.

Pour lui, l’ordonnance 20 du 7 juin dernier, portant charte des partis politiques porte en elle des contradictions. « Créer un parti politique est un principe constitutionnel reconnu par l’article 4 de notre constitution qui dispose que: ‘’Les partis et les groupements politiques concourent à l’expression du suffrage’’. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans les conditions prévues par la loi et dans le respect des principes de la souveraineté  nationale, de l’intégrité territoriale, de l’unité nationale et de la démocratie pluraliste. Malheureusement, l’ordonnance 20 compromet cette liberté», note Tatorbé Tamaidje, secrétaire du parti pour la justice  et l’égalité sociale et membre du Fonac.

«Nous demandons aux partis politiques de se lever comme un seul homme et rejeter cette ordonnance liberticide et antidémocratique. Le président veut régler le compte des partis politiques et des associations de la société civile qui ont boycotté le forum», complète Mahamat Adoum qui demande au président de prendre son courage pour  dissoudre les partis au Tchad et laisser libre champ au Mouvement patriotique du Salut (Mps) que de distraire les Tchadiens sur un simulacre de démocratie.

Nguelsou Balgamma