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Formation des acteurs de la filière lait et viande de dromadaire

Formation des acteurs de la filière lait et viande de dromadaire 1

Formation des acteurs de la filière lait et viande de dromadaire

Le représentant de Fao au Tchad, Mansour N’diaye et le directeur général du ministère de l’élevage et des productions animales, Djibrine Terap ont présidé ce jeudi 12 juillet 2018 à l’hôtel Radison blu, l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités des acteurs des chaines de valeur lait et viande de dromadaire en périphérie de N’Djaména.

Le Tchad dispose d’atouts considérables en élevage dromadaire mais la demande urbaine en viande et lait sur le marché va de plus en plus croissante. C’est ainsi que le ministère de l’élevage en partenariat avec la Fao a lancé une étude sur la filière cameline qui a débouché sur le projet de coopération technique intitulé ‘’appui au renforcement des capacités des acteurs des chaines de valeur de lait et viande de dromadaire en périphérie de N’Djaména’’.

Selon le Représentant de  la Fao au Tchad, Mahamadou Mansour N’diaye, ce projet qui arrive à terme a permis d’apporter l’assistance requise pour renforcer les capacités de ces acteurs, d’identifier les facteurs à effet de levier le long des chaines de valeurs lait et viande et de proposer d’une part les options durables d’amélioration et de transférer d’autre part du matériel et des technologies adaptées aux conditions de N’Djaména à des groupes d’acteurs.

 « Des formations techniques ont été organisées à l’intention des acteurs en terme de technique de production, de collecte hygiénique, de conservation et de transformation des produits camelins », précise-t-il. Le représentant d’ajouter que des équipements spécifiques à savoir des motocycles, des réfrigérateurs, des bidons, des médicaments ont été distribués aux groupes cibles. «Nous avons construit et aménagé deux aires d’abatages, renforcé le mode de fonctionnement de cinq unités de transformation de lait camelin afin de réduire la pénibilité du travail et d’améliorer la qualité de produits», complète-t-il.

Pour le directeur général du ministère de l’élevage et des productions animales Djibrine Terap, le Tchad fonde en grande partie son économie sur la valorisation des produits de l’élevage. «Ce sous-secteur participe à l’assurance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. La filière caméline a été identifiée comme filière porteuse mais son développement», note-t-il. Il relève pour sa part que ce secteur est confronté à de nombreux problèmes. «Pourtant, le dromadaire constitue une option majeure de réponse aux changements climatiques et une solution pour la diversification de l’économie», estime -t-il.

Un rapport sur les acquis du projet de la chaine de valeur lait et viande du dromadaire, suivi des recommandations sera remis d’ici peu au gouvernement afin de pérenniser le développement de la filière cameline au Tchad.

Makine Djama