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Iyina dénonce l’interdiction du concert « investir dans la jeunesse, c’est construire une république »

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Iyina dénonce l’interdiction du concert « investir dans la jeunesse, c’est construire une république »

A l’occasion du 59eme anniversaire de la proclamation de la République, le mouvement citoyen Iyina a prévu organiser un concert de conscientisation à l’endroit des jeunes au centre Don Bosco. Mais c’etait sans compter sur le maire du 7eme arrondissement qui a interdit à la dernière minute ce concert. Une interdiction que le mouvement condamne et se dit déterminé à lutter pour la bonne gouvernance.

Placé sous le thème ‘’investir dans la jeunesse, c’est construire une république’’, le concert du mouvement Iyina avait pour objectif de conscientiser les jeunes afin d’influencer de manière positive leur environnement pour faire du Tchad une véritable République.

Selon Kemba Didah Alain, 2eme porte-parole du mouvement, ce concert devrait permettre d’entendre le message de citoyenneté de quelques artistes engagés pour la démocratie. « Ce concert n’a d’autres visés que d’inculquer des valeurs de la République pour un changement de mentalité des jeunes, au-delà du brassage qu’offre un tel cadre », précise-t-il.

Le mouvement ne comprend pas le refus du maire du 7eme arrondissement et dénonce l’octroi des permis à ceux qui soutienne le régime. « Nous devrions organiser un spectacle ce soir au centre Don Bosco, non seulement le maire nous a refusé le permis de spectacle mais il a fait pression sur le responsable dudit centre pour nous en empêcher l’accès», ajoute-t-il.

Une interdiction que le 2eme porte-parole de Iyina condamne et la qualifie de dictatorial. « Nous condamnons cette interdiction avec vigueur et le deux poids, deux mesures qui s’observe dans la délivrance des autorisations de manifester à une prétendue marche de soutien à Deby le dimanche dernier », s’insurge-t-il avant de prevenir: « Le mouvement ne désarmera pas, nous continuerons au prix de notre vie à lutter pour la bonne gouvernance, la justice sociale, la liberté d’expression, la répartition équitable des ressources nationales».

Stanyslas Asnan