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Célébration du bicentenaire de la foi bahà’ie

Célébration du bicentenaire de la foi bahà’ie 1

Célébration du bicentenaire de la foi bahà’ie

Les fideles de la foi bahaïe du Tchad à l’instar de ceux du monde célèbrent le 200eme anniversaire de la naissance de baha’u’llah, le prophète fondateur de la foi bahà’ie. Pour commémorer cette journée, les fidèles ont organisé une cérémonie ce samedi du 21 octobre 2017 au cours de laquelle, le message universel du prophète a été lu. S’en est suivi une conférence de presse.

Fondée sur l’unité et la diversité des religions, la foi bahà’ie préconise comme seule solution aux problèmes socio-économiques, l’instauration à l’échelle mondiale d’une économie solidaire humanisée, respectant la valeur spirituelle de l’homme. Selon baha’u’llah, le prophète fondateur de la foi bahà’ie, toutes les grandes religions révélées ne diffèrent que par les aspects mineurs de leurs doctrines, qu’elles font partie d’un plan divin pour l’évolution de l’humanité et que les fondateurs de ces religions sont les portes paroles, les ‘’manifestations’’ d’un seul Dieu : « Ces messagers (Krishna, Moïse, Bouddha, Jésus, Mahomet…,et baha’u’llah) reçoivent leur inspiration d’une seule et même source et sont envoyés d’époque en époque pour révéler aux hommes les lois et les préceptes nécessaires au progrès du genre humain ». Pour les fidèles, dans toutes les ethnies, les religions, les nationalités et les classes, des âmes s’unissent autour d’une vision qui conçoit l’humanité comme un seul peuple et la terre comme un seul pays.

 

Pour Tchompaoré Prime, membre de l’assemblée  spirituelle nationale de la foi bahà’ie, les hommes sont comme les fruits d’un seul arbre et les feuilles d’une même branche. Les principes de la foi bahà’ie sont la quiétude, la justice, et l’unité de l’humanité. A part son caractère spirituel, cette confession religieuse œuvre aussi pour le bien être socio-économique à l’échelle mondiale. Selon le directeur national de la fondation bahà’ie, Neteo-lea Aora, la foi bahà’ie intervient  sur le plan social et économique au Tchad. « Nous avons en 2008 formé 250 enseignants, et envoyé une personne à Bangui pour une formation sanitaire », précise-t-il. « La radio brakoss de Moissala est aussi l’œuvre de la foi bahaïe », ajoute Ganza Maxime membre du comité national des relations publiques de la foi bahaïe.

Un film de 52 minutes est projeté, témoignant la souffrance et la torture du prophète baha’u’llah pendant son enseignement.

 

Kossi Eric (stagiaire)