Culture

« Noire et imposante », une réponse de Yousouf Allaramadji à ceux qui clament à la femme qu’elle n’est que « Mara Sakit »

« Noire et imposante », une réponse de Yousouf Allaramadji à ceux qui clament à la femme  qu'elle n'est que « Mara Sakit » 1

Le poète Youssouf  Allaramadji, a présenté son livre intitulé « Noire et imposante »  le 27 janvier 2024 au Cefod. Un ouvrage  auquel il rend hommage à la nature et à la femme.

Paru aux éditions, Denako Consulting, préfacé par Marie Christine Koundja et postfacé par Sobdibé Kemaye, « Noire et imposante » est un recueil de poèmes qui comporte 3 parties et totalise 32 poèmes conçus en vers libres et irréguliers.

Dans la première partie du livre,  le poète Youssouf  Allaramadji, étiquete la femme, qui est source intarissable de réconfort et une  fondation inébranlable de l’âme.

Pour le présentateur du livre Nedoum-Allabel Richard, l’ouvrage  évoque, l’épineuse équation du viol, l’exaltation de la femme, rend hommage aux femmes et  témoigne ainsi de leur bravoure, leur résilience. Le recueil livre les rêves et rêveries poétiques de l’écrivain.

Dans la deuxième partie intitulé culture ou inculture identitaire, le poète avoue d’entrée de jeu son amour et sa passion débordante pour le micro.

L’ écrivain Youssouf, exprime en dernière partie la douleur de perdre un être cher et appelle avec retentissement les propos du célébrissime Jean d’Ormesson, «  il y a quelque chose de plus fort que la mort, c’est la présence des absents, dans la mémoire des vivants ».

Le poète revendique aussi dans cette dernière partie sa sensibilité et insiste sur les mots notamment en utilisant des figures de style à l’instar de l’anaphore qui lui permet d’insister sur l’importance du thème abordé afin de captiver l’attention de son lectorat.

«  Noire et imposante » est un vibrant hommage à la nature. Nature en raison de ce qu’elle est mère de tout ce que le poète exalte dans son recueil. Il peint et dépeint enfin un monde où une femme semble souffrir sempiternellement.

Licencié en lettre à l’université de N’Djamena, Youssouf Allaramadji, à travers son titre,  «Noire et imposante » tord le cou à ceux qui clament la peau noire comme une peau inspirant le malheur et aussi à ceux qui clament et déclament à la femme qu’elle n’est que « Mara Sakit ».

Lobey Bab Sidick