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La Banque mondiale approuve un don de 150 millions de dollars pour permettre au Tchad de réduire le risque d’inondation

La Banque mondiale approuve un don de 150 millions de dollars pour permettre au Tchad de réduire le risque d'inondation 1

Dans un communiqué, la Banque mondiale informe qu’elle a approuvé un don de l’Association internationale de développement (Ida) d’un montant de 150 millions de dollars pour permettre au Tchad de réduire le risque d’inondation et renforcer la planification urbaine résiliente au climat et certains services liés à la gestion des inondations à N’Djamena.

Selon le communiqué, le Projet intégré pour la lutte contre les inondations et la résilience urbaine à N’Djamena (Pilier) s’appuiera sur une approche globale pour améliorer la résilience de la ville face aux défis du changement climatique. « Pilier financera des infrastructures de protection contre les inondations et de drainage en priorisant des solutions vertes, tout en promouvant leur durabilité par des mécanismes d’opération et de maintenance renforcés », informe le communiqué qui ajoute que ce projet renforcera les services urbains liés à la gestion intégrée des inondations en complément des investissements en infrastructure, y compris l’intégration des risques liés au climat dans les instruments de planification urbaine, et financera des interventions au niveau communautaire ainsi que la préparation et la réponse aux urgences.

Le communiqué renseigne que le Pilier capitalise les enseignements tirés de projets similaires mis en œuvre par la ville de N’Djamena avec l’appui technique et financier de l’AFD et de l’Union européenne. « L’approche globale du projet tiendra compte des aspects genre et de l’engagement actif des communautés dans toutes les activités afin de maximiser les impacts du projet en faveur des populations les plus vulnérables aux inondations ».

La directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Tchad, Clara De Sousa, précise que « ce projet a pour vision à long terme de transformer N’Djamena en une ville plus résiliente, verte et durable, capable de s’adapter à la croissance urbaine, aux transitions économiques et aux impacts de la variabilité et du changement climatiques ». Elle ajoute que «les récentes inondations dans la capitale démontrent la nécessité d’investir dans des infrastructures de protection, d’améliorer les systèmes de drainage urbain et de prévoir des mesures de préparation et d’intervention d’urgence ».

Dans sa mise en œuvre, selon le communiqué, le projet a pour vision stratégique d’établir une plateforme programmatique pour renforcer le développement urbain résilient au climat dans le pays ainsi qu’établir un partenariat fort et de long-terme entre le gouvernement du Tchad, la mairie de N’Djamena, la Banque mondiale ainsi que d’autres partenaires au développement qui travaillent sur cette problématique.

Nadjita Namlengar