Societé

Le Pilc lance un projet d’autonomisation des femmes et filles survivantes des violences et de résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19

Le Pilc lance un projet d’autonomisation des femmes et filles survivantes des violences  et de résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19 1

La secrétaire générale du ministère du genre et de la solidarité nationale Appoline Moudalbaye a lancé ce jeudi 09 février 2023 au Cefod le projet «autonomisation des femmes survivantes des violences faites aux femmes et filles, résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19 ».

Mise en œuvre par le Public interest law center (Pilc)  et ses partenaires Adiefa, la Ligue tchadienne des droits des femme et  grâce à l’appui technique et financier de l’agence  française de développement à travers le fonds Genre Sahel, le projet « autonomisation des femmes survivantes des violences faites aux femmes et filles, résilience des jeunes et des acteurs de la lutte face à la violence en temps de Covid-19 »,  vise  à regrouper avec des experts,  les survivantes des violences, leur permettre  sur un  terrain vaste  de faire de la culture maraîchère  pour se prendre en charge et  s’organiser pour pouvoir se réinsérer dans la société. « Une femme victime de violences et abus sexuel est une femme traumatisée à vie et elle mérite qu’on l’accompagne pour qu’elle puisse se lever , se valoriser et réapprendre à vivre. A travers le projet nous voulons aussi sensibiliser, les  femmes , les institutions, les partenaires mais surtout les hommes pour un changement de mentalité, de comportement et d’une reconsidération de l’image qu’ils se font  de la femme », informe  la fondatrice du Pilc Me Delphine Koumneloum Djiraibe.

Selon Me Delphine Djiraibe , en matière de texte contre les violences faites aux femmes le Tchad tiens le 1errang.  Mais là  où le bât blesse, ces textes ne sont pas souvent appliqués pour permettre aux femmes de jouir pleinement de leur droit. « c’est à cela que nous nous engageons avec les partenaires, et les institutions étatiques, pour que la question de la femme, transcende toute politique. Nous  devons nous donner une main de solidarité pour pouvoir faire que l’impact de ce que nous faisons soit solide », souligne-t-elle.
Pour  la  secrétaire générale du ministère du genre et de la solidarité nationale Appoline Moudalbaye le lancement de ce projet est un grand pas dans la course pour la scolarisation des  filles tchadiennes , garant d’un avenir meilleur avec des femmes fortes et éduquées. «  le Pilc et ses partenaires ont compris cela. Et nous reconnaissons les efforts de cette organisation et de ses collaborateurs qui ne cessent d’œuvrer inlassablement pour le bien être des communautés du Tchad », félicite -t-elle.

Le lancement du projet , sera suivi d’une session technique avec les membres des ministères , les organisations de la société civile et les journalistes sur le plan de communication et de plaidoyer. «  les conclusions des travaux permettrons de mobiliser les partis prenantes en faveur  de la scolarisation des filles, de l’hygiène menstruel, de l’éducation à la vie et à la sexualité et de  la réinsertion des femmes victimes de violences ».

  Kedaï Edith