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La rareté des mangues à N’Djamena

 La rareté des mangues à N’Djamena 1

La rareté des mangues à N’Djamena

Dans un passé encore récent, les marchés de la capitale sont remplis des mangues en cette période. Cette année, les mangues sont rares sur le marché. Ce qui est à l’origine de l’augmentation de prix.

Il est 12h au marché de Dembé dans le 6e arrondissement de N’Djamena. A l’entrée sud-est du marché, vendeuses et passants se disputent le passage. A l’intérieur, quelques véhicules remplis de mangues se sont stationnés. Tout autour, des grossistes vendent ces mangues, tantôt en tas, tantôt dans des bassines aux marchandes. Odette, jeune vendeuse au quartier Moursal est venue au marché depuis une trentaine de minutes pour payer de la mangue mais peine à trouver de mangues à un bon prix. « Je suis ici depuis un bon bout de temps, mais je n’arrive pas à trouver une caisse de mangues à 6500f », se lamente-t-elle. Pour elle, le prix des mangues à un peu augmenter sur le marché en cette période de l’année. « L’année dernière, je payais en ce moment une caisse à 5000 », ajoute Odette.  

 Abakar Mahamat, grossiste au marché de Dembé explique cette rareté par la chaleur et la mévente. « Le marché est difficile cette année et comme il fait très chaud, on ne veut pas apporter beaucoup des mangues, de peur que nos produits pourrissent », estime-t-il.

Si Abakar Mahamat justifie cette rareté des mangues par la chaleur et la mévente, Soumaïne  Taha trouve que le prix est abordable mais pointe du doigt l’état de la route. « Le prix des mangues reste  abordable mais il faut reconnaitre que l’état de la route est mauvais. Ce qui fait qu’on a peur d’apporter les mangues en quantité de peur que cela pourrisse», ajoute Soumaine.

Nguelsou balgamma, stagiaire