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A l’approche des pluies, les tenanciers des stations de lavage se frottent les mains

A l’approche des pluies, les tenanciers des stations de lavage se frottent les mains 1

A l’approche des pluies, les tenanciers des stations de lavage se frottent les mains

A l’approche de la saison des pluies, les stations de lavage abondent la ville de N’Djamena. Un tour dans la ville nous permet de nous rendre compte de la multiplication des stations de lavage.

Il est 13h ce vendredi 16 juin 2017, en face de l’ex-Hôtel Santana au quartier Abena dans le 7e arrondissement,  des minibus et taxis sont stationnés. A quelques encablures, trois stations de lavage se côtoient. De loin, on perçoit des engins garés. Des jeunes s’activent pour laver les engins. Le propriétaire et quelques uns de ses amis jouent au Ludo sous un hangar entre temps. « J’ai crée cette station depuis deux ans », précise MDD le propriétaire, un sobriquet  donné par ses amis. « Je vis de cette activité car, par jour, je peux rentrer avec au moins dix mille, hormis la main d’œuvre des jeunes», se félicite-t-il. Pour beaucoup, en cette période pluvieuse, les tenanciers de ces stations de lavage vont enregistrer un taux élevé de demande. Mais MDD reste prudent sur ce sujet.   « Il y a certes une forte demande, mais il y aura la concurrence avec les jeunes qui lavent les motos à deux cents cinquante au ‘’Bouta Coran’’, un  bassin de rétention à l’Ouest de l’hôtel Santana », déplore MDD.

Yves, élève en classe de première, passe cette année pour la terminale. Comme la plupart des jeunes pendant cette période d’arrêt de cours, Il profite des vacances pour exercer une activité pouvant lui permettre de préparer la rentrer prochaine. Il est gérant dans une nouvelle station de lavage à l’avenue Mathias Ngartery Mayadi, axe CA7. « C’est pour la première fois que je gère cette station. Nous ouvrons uniquement en cette période, c’est le moment où il y a une forte demande sur le marché. Par exemple, les weekend nous enregistrons plus de 50 motos en raison de 500FCFA l’unité », ajoute-t-il. « Cette hausse de la demande s’explique du fait de la boue qui salit souvent les engins. Le plus souvent, les propriétaires d’engins préfèrent les laver les weekend », clarifie-t-il un laveur. Pour ce faire, dans la plus des grands axes et carrefours, des stations de lavage s’ouvrent. Ceci pour faire face à cette forte demande, note un tenancier à walia dans le 9ème arrondissement de N’Djamena.

Stanyslas Asnan