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Ets “Les Délices de Martiale’’ veut améliorer les conditions de vie des filles mères

Ets “Les Délices  de Martiale’’ veut améliorer les conditions de vie des filles mères 1

En prélude au lancement officiel du Projet de formation, d’encadrement et d’accompagnement des filles mères à la vie active par l’emploi et l’auto emploi ‘’ (Profenafim), la présidente de l’établissement Les Delices de Martiale, Fatimé Martiale a animé une conférence de presse ce samedi 16 juillet au sein de la Fm Liberté pour parler dudit projet

«Fille mère aujourd’hui, femme entrepreneures de demain et les défis à relever pour y arriver » est le thème choisi pour cette deuxième édition de formation qui sera lancée officiellement le 30 juillet 2022 à la maison de la femme. Selon la présidente de “Les Delices de Martiale’’, Fatimé Martiale, ce projet consiste à former, encadrer et accompagner les filles mères âgées de 14 à 28 ans, celles déscolarisés, les enfants démunies vers l’emploi et l’auto emploi pour une véritable réinsertion pérenne dans la vie sociale. « Depuis un certain temps, nous avons constaté que les filles mères de 14 à 28 ans s’enfoncent de plus en plus dans la délinquance, la prostitution et le chômage, c’est pourquoi ce projet a été écrit pour aider ces filles à pouvoir se prendre en charge » justifie-t-elle .

A la question de savoir pourquoi le choix du thème, on retient des panelistes que, du fait des défis auxquels les filles mères font face au quotidien pour élever leurs enfants, elles doivent se battre pour changer leurs conditions de vie en osant entreprendre. « Elles sont filles mères aujourd’hui, mais avec le courage, la détermination et la persévérance, elles pourront par l’entrepreneuriat devenir de grandes femmes demain ».

Les femmes sont moins nombreuses à créer ou à diriger les entreprises, estime la Pdg de l’entreprise Beauty A+ , Appinas Sekinan. De part son expérience, elle a encouragé les filles mère à entreprendre malgré les difficultés. « Quand je suis rentré des études, j’ai cherché le boulot pendant des années sans trouver. Ayant au moins les connaissances en coiffure, jai décidé de me lancer, cela n’a pas été facile, mais aujourd’hui je suis propriétaire d’un salon de coiffure. Donc je vous encourage à essayer d’entreprendre ».

Apres cette formation qui débutera au mois d’août pour une durée de 6mois, cet établissement compte encadré chaque 2 ans 50 filles mères, projette Fatimé Martiale.

Ndjondang Madeleine