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La Bdeac signe deux accords de prêt d’un montant 16,5 milliards de francs cfa avec la Cbt et l’Ucec-Mk

La Bdeac signe deux accords de prêt d’un montant 16,5 milliards de francs cfa avec la Cbt et l'Ucec-Mk 1

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) a procédé, le lundi 4 juillet dernier à la signature de deux accords de prêt avec la Commercial bank Tchad (Cbt) et avec l’Union des clubs d’épargne et de crédit du Mayo-Kebbi (Ucev-Mk).

Aux termes des dispositions du premier accord de prêt, « la Bdeac met à la disposition de la Cbt une ligne de crédit d’un montant de Fcfa 15 milliards », informe-t-elle dans un communiqué de presse. Grâce à cette enveloppe, « la Cbt va déployer une meilleure réponse post crise sanitaire de la Covid-19 en faveur des opérateurs économiques tchadiens, notamment les Pme/Pmi qui constituent un vivier peu exploité dans son portefeuille », estime la Bdeac. A travers cette opération, « de nombreux emplois seront maintenus de même que d’autres seront créés sur le marché tchadien ainsi qu’il servira aux entreprises bénéficiaires d’accroître leurs revenus et de mieux de se développer », projette-t-elle.

Pour la Cbt, cette intervention de la Bseqc est un « accompagnement significatif dans le processus de mise en œuvre des réformes actuellement en cours »

Pour le second Accord, la Bdeac consent à l’Ucev-Mk une ligne de crédit d’un montant de 1 milliard de Fcfa, afin de « l’aider à soutenir les demandes de crédit de plus en plus croissantes de sa clientèle », renseigne la Bdeac. Ce financement, selon la Bdeac, « permettra aussi de mettre en œuvre sa stratégie de réduction du nombre des Clubs d’épargne et de crédit (Cec) de 57 à 10 répartis dans 6 provinces soit environ 25 000 sous-emprunteurs exerçant essentiellement dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage et le commerce des produits dérivés ».

A travers ces Deux interventions en faveur du secteur privé au Tchad, la Bdeac accompagne le Tchad dans la réalisation des objectifs inscrits dans le Plan National de Développement.

Nadjita Namlengar