Politique

Le Codni fait l’état de lieu du conflit éleveurs agriculteurs

Le Codni fait l'état de lieu du conflit éleveurs agriculteurs 1

La série des conférences débats publiques sur le dialogue, le pardon et réconciliation organisé par le comité d’organisation du dialogue national inclusif et le bureau Pays de l’Union Africaine au Tchad s’est achevée ce 4 juin 2022 au Cefod. Sous le thème Les conflits intercommunautaires au Tchad : État de lieux et solutions.

A propos, plusieurs autres sous thème ont présenté par les panelistes. Les généralités sur le conflit intercommunautaire, sa gestion par les chefferies traditionnelles, le conflit agriculteurs éleveurs, le conflit interreligieux et interethniques et la gestion par les autorités et le conflit lié au foncier. Pour les généralités, Dr Ali Zakaria, dit que généralement le conflit intercommunautaire se caractérise par le manque de prise de responsabilité par les gouvernants qui a pour conséquence le problème d’éducation , de production, des violences au sein et entre les familles. Résultats 41% de foyers dirigé par les femmes sont en situation de pauvreté extrême. Il note également l’insuffisance de l’éducation adapté à la jeunesse, la perception des citadins vis-à-vis des ruraux, l’accaparement des terres et la création des cantons sans aucune préalable du terrain etc », ajoute-t-il.

S’agissant  de la participation de la chefferie traditionnelle dans la gestion de conflit, sa Majesté Tamita Djidingar indique que la résolution de conflit intercommunautaire repose en grande partie sur les épaules des chefs traditionnels. « La diversité culturelle, linguistique, religieuse et religieux ne doivent pas être perçu comme un handicap, mais plutôt une richesse pour notre pays.

Les chefs traditionnels où qu’ils trouvent doivent jouer le ur rôle d’artisans de la cohésion sociale et de vivre ensemble par l’instauration d’une justice équitable », dit-il.
Pour le conflit éleveurs agriculteurs, Haroun Moussa, propose le renforcement de capacités des structures en charge de la gestion de conflit, l’implication des chefs traditionnels, il faut croiser les perceptions des différents acteurs etc. La contribution des religieux dans la résolution de conflit n’est pas à démontrer. En ce qui est du foncier, l’orateur s’est appesanti sur l’approche conceptuel du conflit dans le foncier, la perception traditionnelle du conflit et différents formes de conflit lié au foncier.

Pour Dr Mahamat Fouda Djourab. Les conflits fonciers impliquent des conséquences énormes sur les dynamiques développement des populations, dans la mesure où ils affectent des composantes essentielles de leur vie économique et sociale (production, échanges, solidarité).
Pour la gestion du conflit, le ministère en charge de l’administration du territoire brandi le manque de moyen pouvant permettre aux autorités de faire leur travail normalement. Pour Kadadi Dodi, les conditions dans lesquelles travail les chefs traditionnels ne favorisent pas une bonne gestion de conflit.

Nguelsou Balgamma