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Semaine de la femme : les femmes demandent le soutien des hommes pour mettre fin aux Vbg

Semaine de la femme : les femmes demandent le soutien des hommes pour mettre fin aux Vbg 1

Le personnel féminin du conseil national de transition (cnt) organise du 3 au 4 mars au palais de la démocratie, une série de conférence pour échanger autour des défis de développement de la femme tchadienne.

En marge de la semaine nationale de la femme tchadienne et de la journée internationale de la femme, les conseillères de la République échangent autour du « rôle et place de la femme dans la transition et sa participation au dialogue national inclusif ». Pour la présidente du comité d’organisation Ronel Gladys, c’est l’occasion de rendre hommage à l’héritage qui leur a légué par les grandes figures féminines glorifiées ou anonymes qui ont engagé la lutte pour l’épanouissement de la femme dans son ensemble.

Par rapport au thème international de la Semaine nationale de la femme, «  l’égalité aujourd’hui pour un développement durable », d’importants textes relatifs aux droits des femmes ont été ratifiés selon Ronel Gladys. « Nous avons de ce fait, 14% des femmes dans l’administration locale en 2019, 33% des femmes au conseil national de transition contre 15,3% à la dernière législature et seulement un taux de 21,6% dans le nouveau gouvernement de transition etc. », indique-elle.

Pour la 2ème vice-présidente du conseil national de transition, Kadidja Adoum Attimer, le Cnt constitue un maillon institutionnel clé, important et charnière de la transition avec une représentativité féminine de plus de 30%. « C’est l’occasion pour les femmes et hommes engagés du conseil national de transition de mener une réflexion profonde sur les défis de la promotion, de l’égalité et de l’équité genre sur le plan politique, économique, sociale et culturelle qui hypothèquent quotidiennement la conduite de notre transition politique dans la sérénité, la quiétude et la paix », a indiqué la 2ème vice présidente du conseil national de transition.

La charte de transition du Tchad reconnaît des droits et devoirs en assurant à toutes, l’égalité devant la loi, sans distinction d’origine, de race, de sexe et de religion. Pour elle, la lutte n’est de terminée. «  Les femmes tchadiennes doivent être encore soutenues par les hommes engagés afin de mettre fin aux violences basées sur le genre qui continue de sévir dans notre pays tant physique que virtuellement a travers les réseaux sociaux »,regrette Kadija Adoum Attimer avant de poursuivre que sans cet engagement fort et franc contre cette pratique d’un autre âge, parler de l’égalité des sexes et de leadership féminin ne sont que de vains mots. Plusieurs activités sont au programme.

Nguelsou Balgamma