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Les avocats de Ahmat Annama lèvent l’équivoque sur les allégations d’enlèvement

Les avocats de Ahmat Annama lèvent l’équivoque sur les allégations d’enlèvement 1

Me Mouromba Djatto Aimé et son confrère Luwehnduiguim Ngarta Eleazar, avocats d’Ahmat Annama d’Ahmat Annama dénoncent les allégations « mensongères » faisant état de rapt par leur client sur Mahamat Cherif et sa famille.

Depuis quelques jours, des informations selon lesquelles le sieur Ahmat Annama Youssouf aurait chassé Gombo Mahamat Cherif et sa famille sur leur terrain et les aurait kidnappé. Ses avocats dénoncent « des allégations mensongères » et assurent que Gombo Mahamat Cherif et sa suite se livrent à la dénaturation des faits. « Ahmat Annama a sollicité et obtenu de la cour le terrain sis au quartier Darassalam section 4, ilot 16, lot 18 d’une superficie de 450m et ce, depuis 1998. Notre client a payé les frais y afférents et obtenu tous les documents cadastraux en son nom. Mais sieur Gombo Mahamat Cherif occupe anarchiquement ledit terrain sans aucun document », précise Me Mouromba Djatto Aimé qui  assure que malgré cette occupation illégale, son client a opté pour un règlement à l’amiable. Malheureusement, fustige-t-il, « Gombo a choisi la voie judiciaire en saisissant le tribunal qui, eu égards aux démonstrations juridiques et pièces produites dans le dossier, a déclaré Ahmat Annama légitime propriétaire du terrain querellé ».

En dépit de l’appel relevé par le biais du conseil de Gombo Mahamat Cherif, la cour d’Appel a confirmé la décision ayant déclaré leur client Annama légitime propriétaire de la parcelle querellée en 2021.

« Après l’arrêt confirmatif de la cour, notre client reste seul légitime propriétaire du terrain. Lorsqu’Ahmat Annama a levé la grosse pour exécuter ledit arrêt, l’avocat de Gombo Mahamat a saisi la cour suprême en référé pour solliciter la défense à exécution. Mais là encore, la cour n’a trouvé aucun moyen sérieux pour ordonner le sursis à exécution et a rejeté la demande », ajoute-t-il.

C’est donc, informe-t-il, en exécution de l’arrêt de la cour d’Appel, qu’un commandement de payer et de quitter les lieux lui a été servi suivi d’une sommation de quitter les lieux par le biais de l’huissier instrumentaire mais commis sans succès. « Après avoir été convoqué à plusieurs reprises pour être entendu, sieur gombo a brillé par son absence. C’est ainsi que procureur de la République, (…) a signé une réquisition aux fins d’expulsion », informe-t-il.

Malgré cela, gombo revient quelques jours plus tard avec toute sa famille s’installer sur les lieux. « Pour éviter de fouler aux pieds les décisions (…), le procureur de la République a émis plusieurs convocations mais sans effet escompté. Face à cette résistance abusive, un mandat d’amener a été émis contre ce dernier mais sans être exécuté. Tirant les conséquences l’huissier instrumentaire est revenu pour procéder à une nouvelle expulsion sur les lieux», informe-t-il.

Ayati Nathan, stagiaire