Politique

Le Cmt lance un  numéro vert pour lutter contre les « dérives de l’administration »

Le Cmt lance un  numéro vert pour lutter contre les "dérives de l'administration" 1

Le vice-président du Conseil militaire de transition le général Djimadoum Tiraïna a annoncé le lancement officiel d’un numéro vert,  le 116 pour alerter et de dénoncer les dérives de l’administration et entraves au bon fonctionnement de I’Etat.

Promesse du Président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Déby lors de sa visite dans les services de la police nationale, le numéro vert est officiellement lancé. Le 116. Il s’agit selon le vice-président du Cmt le général Djimadoum Tiraïna, d’un important outil de communication entre la population et les autorités pour permettre d’alerter et de dénoncer tout ce qui peut entraver le bon fonctionnement de I’Etat. « Il s’agit des barrières anarchiques, des abus d’autorité, des cas de corruption, des arnaques, des violences basées sur le genre, bref de tout ce qui peut être considéré comme dérive », précise-t-il.

Un numéro vert est accessible gratuitement à tout citoyen et ce, sur l’ensemble du territoire national 24h/24 et 7/7. « Toute personne, victime ou témoin de l’arbitraire, d’abus d’autorité peut saisir les autorités à travers ce numéro pour une solution adéquate. La victime doit s’exprimer clairement auprès de son interlocuteur pour lui permettre de traiter avec diligence et célérité ce cas », ajoute-t-il.

Le vice-président assure que ce dispositif permettra non pas seulement de soulager des concitoyens victimes de l’arbitraire mais aussi de combattre la corruption qui est en train d’étendre ses tentacules et qui mine le bon fonctionnement de l’administration publique.

« Les violences basées sur le genre qui prennent aujourd’ hui des proportions très inquiétantes dans notre pays sont prises en compte dans ce numéro vert. Les victimes ne doivent plus hésiter un seul instant à utiliser ce numéro pour alerter et dénoncer les auteurs, co-auteurs auteurs, et complices pour qu’ ils répondent de leurs actes devant la justice ».

Cependant, le vice président prévient tout même que les concitoyens doivent faire un usage utile et efficient de ce numéro. « Tout abus ou dénonciation calomnieuse exposeront les auteurs à des sanctions pénales prévues par la loi », martèle-t-il.

Stanyslas Asnan