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Asnan Non-Doum saturnin décortique la dimension entrepreneuriale de l’évènementiel

Asnan Non-Doum saturnin décortique la dimension entrepreneuriale de l’évènementiel 1

A travers une présentation faite ce mardi 10 mars 2020, l’étudiant en Master II de communication Asnan Non Doum Saturnin a défendu les résultats de ses recherches pour l’obtention du diplôme de Master. C’est au Campus Universitaire de Toukra,    une présentation sanctionnée par la mention très bien.

Le fruit de recherche soumis à l’appréciation du jury est un document de 253 pages, subdivisé en 5 chapitres. Le thème de recherche porte sur « la dimension entrepreneuriale de l’évènementiel au cœur de la communication : une expérience des manifestations culturelles à N’Djamena ». Selon Asnan Non Doum Saturnin, organiser une manifestation culturelle revient à parler de la manifestation entrepreneuriale. L’auteur part d’un constat selon laquelle, les structures culturelles ont de difficultés à assoir un système de communication efficace. « Il faut d’abord avoir une idée de l’entreprenariat ».

L’impétrant estime que  ce mémoire est un jalon posé sur l’entreprenariat culturelle au Tchad. Il touche du doigt le domaine l’entreprenariat, de la communication évènementielle et de la culture dans leurs spécificités. Une  analyse de l’organisation du Festival international des arts dramatiques et plastiques pour l’union et la paix (Fiadpup), lui a permis de décortiquer la gestion entrepreneuriale et l’apport du festival dans la promotion de l’entreprenariat. « La communication, la culture et l’entreprenariat sont un domaine indispensable pour le développement économique du Tchad », note l’impétrant.

Selon lui, l’entreprenariat et la communication évènementielle sont conciliables du fait que l’initiation, la rédaction et la concrétisation d’un projet culturel relève de l’entreprenariat. « Cette étude nous a permis de lever le voile sur le niveau d’ingéniosité des industries culturelles et s’adapter à l’environnement de l’entreprenariat. Elle nous a permis de comprendre les difficultés auxquelles est confronté le secteur culturel dans notre pays et sa capacité à mobiliser des fonds propre pour assurer sa survie tout en résolvant les besoins sociaux de la population ». La finalité de l’entreprenariat n’est pas seulement économique, elle est aussi sociale a-t-il défendu.

Pour ce faire, les résultats de cette recherche permettront aux acteurs de repenser le secteur culturel. Après une brillante présentation, le Jury composé des enseignants du département de la communication ont fait quelques suggestions relatives au statut des artistes tchadiens puis a délibéré à l’unanimité pour une note de 16/20, avec la mention très  bien.

Nguelsou Balgamma