Politique

Idriss Saleh Bachar face aux députés

Idriss Saleh Bachar  face aux députés 1

Les élus du peuple ont interpellé ce mercredi 11 décembre 2019, le ministre des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Idriss Saleh Bachar autour des questions liées à l’accès à internet, la fibre optique et la qualité technique des communications des sociétés de téléphonie mobile au Tchad.  

C’était une question orale posée par  le Député Saleh Kabzabo relative à l’accès  à internet, l’apport de la fibre optique à la qualité de la communication internationale, les qualités techniques des communications des sociétés de téléphonies mobiles au Tchad  de plus en plus médiocre et l’écoute téléphonique des clients par les services de sécurité.  Pour le ministre des postes, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Idriss Saleh Bachar, le Tchad est placé dans une situation  sécuritaire délicate du fait des troubles  dans les pays limitrophes. « Cette situation s’accommode à des messages des haines et de division savamment distillé dans les réseaux sociaux. C’est cette situation qui a amené le gouvernement à suspendre l’accès aux réseaux en mai dernier », répond le ministre. Pour lui, c’est dans le souci du respect de l’article 18 de la constitution  du 04 mai que ces mesures ont été levées en juillet dernier.   Selon l’auteur de la question, la fibre optique n’apporte aucune amélioration à la qualité  de la communication internationale, en particulier internet, le coût d’utilisation de l’internet est très élevé.  Bachar de répondre que « le coût des communications électroniques assez élevé du fait  de la cherté de prix des Mégabits vendus en gros par la société Camerounaise la Camtel à la Sotel Tchad ». Selon lui, plusieurs  efforts ont été fournis pour renverser la tendance. « Suite à ces démarches, les prix ont été revus en baisse ». Mais pour Kebzabo, la fibre optique est une fiction. En réaction aux questions des élus relatives à la qualité des communications offerte par les sociétés de téléphonie mobile Tigo et Airtel, le ministre se dédouane en imputant la responsabilité à l’Autorité de régulation des communications  électroniques et des postes (Arcep). C’est à cette institution d’interpeller les operateurs au respect des engagements contenu dans leur cahier de charge, a-t-il souligné. «  En 2011, nous avons réalisé 12 audits sur les telephonies mobile  qui  ont démontré que la qualité de la communication n’était pas bonne par rapport aux objectifs fixés dans le cahier des charges. Des sanctions ont été prises mais qui n’ont pas donné des résultats. Nous sommes en train de travailler pour que les solutions idoines soient trouvées. Nous avons demandé à Airtel de moderniser son site et les liens de transmission et Tigo d’optimiser son réseaux », conclut le ministre.

Nguelsou Balgamma