Dans une publication sur sa page Facebook, l’homme de Dieu et compatriote a rappelé:
« Il y a quatre ans, une arrestation rocambolesque pour une raison saugrenue.
L’accusation était trop facile pour venir de quelqu’un qui ne serait pas partie prenante du complot ; de plus, elle mettait plus l’accent sur le rôle qu’aurait joué M. Jonathan Dionlar, avec une insistance particulière sur le fait qu’il était venu de la Jordanie. Le contexte du pays était marqué par une rude concurrence, des conflits d’intérêts et des coups-bas entre certains cercles zaghawa, proche du Maréchal Idriss Déby Itno, et d’autres cercles arabes proches de la Première Dame. La Jordanie étant un pays arabe ami des USA, cela rendait plausible d’éventuels contacts avec des organisations de toutes sortes venant du pays de l’Oncle Sam. Ce Jonathan, venu de la Jordanie, habitait dans une concession appartenant à un général de l’armée tchadienne et était entouré par une dizaine de généraux dans un rayon de cent mètres. S’était-il installé là avec un objectif délibéré d’évangéliser les généraux en faisant du porte-à-porte ? Où trouvait-il l’argent nécessaire pour s’offrir un tel appartement dans cette zone qui est l’une des plus chère de la capitale ? UN NGAMBAI QUI ENSEIGNE L’ARABE : Le comble ! Les Ngambai sont pourtant connus pour être un peuple très fier, caractérisés par leur refus d’apprendre les langues des autres et ayant une aversion particulière vis-à-vis de la langue arabe. Ce Jonathan est de quelle localité ? …
Il y avait tellement de questions dans la tête des enquêteurs, mais ils ne pouvaient pas poser directement certaines de ces questions, surtout que lorsqu’ils me demandèrent
“Pourquoi avez-vous choisi l’arabe pour vos activités ?”, je leur avais répondu le plus naturellement possible : “ L’arabe et le français sont les deux langues officielles de la République du Tchad d’après l’article 9 de la Constitution. Et donc tout bon Tchadien se doit d’être bilingue et de s’exprimer correctement dans ces deux langues.”
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Relevons ensemble le défi de l’exigence de la vérité, seule voie pour permettre à tous les 20 millions de Tchadiens, les victimes, les témoins silencieux et les bourreaux et autres détourneurs, de guérir ensemble de leurs traumatismes» écrit-il.



