L’administration Trump a annoncé mardi une extension significative des restrictions de voyage vers les États-Unis, durcissant sa politique migratoire à l’approche de la nouvelle année.
Vingt pays supplémentaires, ainsi que les détenteurs de documents délivrés par l’Autorité palestinienne, sont désormais concernés par ces mesures. Au total, plus de trente nations se retrouvent soumises à une interdiction totale ou partielle d’entrée sur le territoire américain.
Cinq pays font l’objet d’une interdiction totale : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan du Sud et la Syrie. Quinze autres nations, parmi lesquelles , le Nigeria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et la Tanzanie, sont soumises à des restrictions partielles.
La Maison-Blanche affirme que ces mesures visent à renforcer la sécurité nationale. L’administration invoque plusieurs facteurs pour justifier ce durcissement, notamment des lacunes dans les systèmes d’identification des voyageurs, des problèmes de corruption et des taux élevés de dépassement de la durée de visa (visa overstay).
Ces nouvelles règles entreront en vigueur le 1er janvier. Des exemptions sont toutefois prévues pour certaines catégories de personnes, notamment les diplomates et les résidents permanents légaux.


