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L’Union des Etudiants du Tchad appelle le gouvernement à la responsabilité

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L’Union des Etudiants du Tchad appelle le gouvernement à la responsabilité

A quelques jours  de la rentrée académique, les portes de l’université sont hermétiquement fermées. Pourtant, la rentrée est prévue pour le 15 septembre 2016. A l’origine, la grève des enseignants du supérieur pour réclamer le paiement des primes des examens, des salaires des mois de juillet et d’août, paralysent les universités du Tchad et particulièrement celle de N’Djaména. 

Devant la persistance de la grève du Syndicat des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (Synces), les étudiants tchadiens sont dans une psychose généralisée. C’est pourquoi, le secrétaire général de l’union nationale des étudiants tchadiens tire la sonnette d’alarme.  Il encourage  le gouvernement à résoudre  le problème dans un bref délai surtout la question des salaires et primes des examens des enseignants et chercheurs du supérieur au risque de blanchir l’année.

« L’union des étudiants trouve inadmissible le silence du gouvernement face aux  revendications des enseignants et interpelle les autorités en charge de l’enseignement supérieur à prendre leurs responsabilités », exhorte le secrétaire Guelem Richar.

Face cette situation, l’Unet  menace d’utiliser tous les moyens pour sauver l’année dans l’objectif de défendre leur avenir.  Car, elle estime que l’intransigeance du gouvernement à répondre aux revendications des enseignants constitue une menace à l’avenir des étudiants.  « C’est une mauvaise foi du gouvernement », affirme Guelem Richard, secrétaire de l’Unet. Déjà, selon une source syndicale, le Synecs menace de rompre le protocole d’accord signé avec le gouvernement. De ce fait, la fin de la crise n’est pas pour demain.

Asnan Non-Doum Saturnin