Economie

La fiscalité numérique préoccupe le gouvernement tchadien

La fiscalité numérique  préoccupe le gouvernement  tchadien 1

La fiscalité numérique  préoccupe le gouvernement  tchadien

En cette période de conjoncture économique marquée par la chute drastique du prix de pétrole, le gouvernement  tchadien recherche des nouvelles sources de financement  pour relancer son économie. De ce fait, la fiscalité numérique attire le département des finances.  

C’est ainsi que,  le ministère des postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le ministère de Finances et du Budget en collaboration avec l’association des internationale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA)  ont organisé un atelier sur le développement de l’économie numérique et le régime fiscale du 6 au 7 septembre 2016 à l’Hôtel Hilton situé à Sabangali dans le 3ème arrondissement de N’Djamena. Ceci pour étudier des opportunités à exploiter pour relancer l’économie tchadienne à travers les innovations, les recherches, les emplois directs et indirects ainsi que les différentes taxes régissant le secteur numérique au Tchad. Pour mieux plancher sur la question, les responsables de Tigo,  Aitrel, Sotel, de l’association des consommateurs du Tchad,  de l’agence pour la régulation des communications électroniques et des postes et de la direction des impôts ont pris part aux assises.  

La question de la TVA, les taxes et autres impôts  sur les infrastructures  de Tigo et Aitrel ainsi que  l’emploi des jeunes sont débattus par ces opérateurs de téléphonie mobile au Tchad. Pour le gouvernement, les opérateurs doivent encourager la recherche, les innovations, les emplois directs et indirect pour soutenir la croissance au pays. Au Tchad,  «  La fiscalité contribue aux économiques africaines soit 153 milliards dollars américains en 2015 et projette atteindre 204 milliards en 2020. A ce titre, la fiscalité totale aux finances publiques a atteint 17 milliards dollars américains en 2015 et en 2020, l’association internationale des opérateurs des téléphonies envisage franchir la barre 20 milliards » informe le Directeur du développement des téléphonies mobiles de GSMA, Guillaume Touchard.  Au Tchad le taux de couverture pour l’utilisation des téléphones est de 80% et chaque année le chiffre des opérateurs de téléphonie mobile ne cesse d’accroitre. C’est pourquoi, l’Etat exhorte les opérateurs à libérer les investissements dont le taux est actuellement de 2%. Cependant, le GSMA  plaide pour une fiscalité optimale mais pas régressive au bénéfice des citoyens tchadiens.

Répondant aux préoccupations des opérateurs, l’inspecteur général du ministère de postes et des nouvelles technologies de l’information et de la communication, Haroun Mahamat Badaouy indique  que face aux mutations technologiques, il est normal que des reformes soient opérées pour une meilleure adaptabilité dans l’objectif du développement socio-économique du pays. Ceci  dans le  cadre de la responsabilité sociétal des entreprises.

Asnan Non-Doum Saturnin