Social

Le Fonap et le centre de formation J-Rabel forment les veuves en couture

Le Fonap et le centre de formation J-Rabel forment les veuves en couture 1

Le centre de formation J-Rabel et le fonds national d’appui à la formation professionnelle (Fonap) ont lancé ce mardi 30 juillet 2019, une formation en couture à l’intention des femmes veuves de l’Association Alwihda au centre J-Rabel d’Abena dans le 7ème arrondissement.
C’est une formation en couture d’une durée de 9 mois, financée par le fonds d’appui à la formation professionnelle (Fonap) que suivront les veuves en vue de se prendre en charge. Ngarbey Mianrabel Jérémie, responsable du centre de formation J-Rabel se dit fier d’aider ces démunies. « Je suis moi-même le fruit d’une des formations de Fonap il y a une dizaine d’années. Si aujourd’hui le Fonap revient vers moi pour la formation des veuves, c’est un honneur que je me ferais le plaisir de ne pas décevoir. J’espère que les 9 mois seront largement suffisants pour les veuves de se prendre en charge par la couture », indique-t-il.
La présidente de l’Association des veuves Alwihda, se dit profondément touchée par l’initiative du Fonap. « Pour nous, celui qui nous forme est mille fois mieux que celui qui nous donne, car la formation est sans limite. Aujourd’hui, ils nous forment et demain, c’est nous qui allons former. Ce que nous allons apprendre, nous permettra de contribuer dans la formation de nos progénitures et ce sera continuel. Nous invitons tous ceux qui peuvent nous aider d’une manière ou d’une autre à faire autant ».
Pour Falmata Danembaye, chef de service études des projets apprentissage, représentant le directeur du Fonap, la situation de vulnérabilité des veuves tchadiennes préoccupe à juste titre les plus hautes autorités de la 4ème République. Raison pour laquelle le projet a retenu l’attention du conseil de gestion tripartite et paritaire qui est l’un des organes de décision du fonds. « Pour le Fonap, cette formation vise deux objectifs : contribuer au développement des aptitudes professionnelles et à l’auto-emploi des veuves et contribuer à lutter contre le chômage et l’oisiveté de ces veuves. J’invite les partenaires techniques et financiers à accompagner le Fonap dans le développement et l’insertion sociale des jeunes, des veuves et orphelins », invite-t-elle.

Miguerta Djiraïngué