Economie

Un projet pour renforcer les capacités d’adaptation des agroécosystèmes

Un projet pour renforcer les capacités d’adaptation des agroécosystèmes 1

La ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, Lydie Béassemda et le représentant du Fao au Tchad, Mansour Ndiaye ont présidé ce jeudi 13 juin 2019 la cérémonie de lancement du projet de renforcement des capacités d’adaptation des agroécosystèmes face changement climatique dans le bassin du Lac-Tchad.
Le Lac, le Kanem, le Bahr El-Ghazal et une partie du Hadjer-Lamis sont les provinces concernées par ce projet qui aura une durée de 4 ans avec une contribution du fonds pour l’environnement mondial (Fem) estimé à 4.050.913 dollars US et un cofinancement évalué à 18100000 dollars US.
Pour le représentant de la Fao au Tchad Mansour Ndiaye, « l’assistance fournie par la Fao pour la formulation de ce projet entre aussi dans le cadre de notre partenariat avec l’Etat dans le domaine des politiques sectorielles prioritaires. Ceci répond par conséquent à un besoin exprimé par le gouvernement pour mener à bien son ambition de créer les conditions et un environnement favorable au développement des filières agrosylvopastorales dans un contexte de changement climatique et de variabilité saisonnière ».
Selon le représentant de la Fao, ce projet permettra de renforcer les capacités de planification et de mise en œuvre au niveau local et de diversifier les systèmes de production agrosylvopastoraux par l’application de l’approche champs-écoles-paysans et champs-écoles-agropasteurs.
Pour la ministre de la production, de l’irrigation et des équipements agricoles, Lydie Béassemda, la problématique de développement de ce secteur qui constitue le pilier de la diversification de l’économie est d’une attention particulière pour le chef de l’Etat. « L’insécurité et les déplacements sans précédents des populations dans le bassin du Lac Tchad ont gravement perturbé la disponibilité et l’accès à la nourriture et ont mis une pression extrême sur les moyens d’existence », relève la ministre.
Les différents acteurs auront non seulement à examiner les composantes mais aussi à cartographier les parties prenantes et d’explorer des contributions supplémentaires. Plusieurs problématiques seront abordées notamment la politique de renforcement des capacités des acteurs institutionnels et la prise en compte de la dimension changement climatique dans les phases de planification et de mise en œuvre du projet dans le bassin hydrologique du Lac-Tchad.

Stanyslas Asnan