Politique

Le Gouvernement de salut public en marche

Le Gouvernement de salut public en marche 1

Le Gouvernement de salut public en marche

Le groupe de six candidats à l’élection présidentielle du 10 avril dernier notamment Saleh Kebzabo, Mahamat Ahamad Al-Habo, Brice Mbaimon Guedmbaye, Laoukein Mbaiheurem, Gali Nghoté Gatta et Joseph Djimrangar Dadnadji, a animé une conférence de presse le mardi 26 juillet 2016 au Musée national dans le 5ème arrondissement.

Il réitère son engagement à la mise en place du Gouvernement de salut public. Les opposants contestataires réaffirment leur détermination à contester les résultats des élections, qu’ils estiment non-crédibles. « C’est du vol, donc nous rejetons ce hold up électoral », a déclaré Joseph Djimrangar  Dadnadji. « Les manœuvres de Idriss Déby Itno n’arrêteront pas l’engagement de l’opposition pour une alternance démocratique au Tchad », martèle Saleh Kebzabo. « Seule la lutte pourra libérer le peuple du régime du Mps », renchérit Mahamat Ahmad Al-Habo.

« Plus de 25 ans, les Tchadiens sont victimes de la répression, de la corruption, des assassinats  et de la gestion patrimoniales des ressources nationales. Face à cette situation, il est temps que ce régime disparaisse », relève Brice Mbaimon Gudembaye.

 Pour libérer les Tchadiens du joug du régime du Mps, le G6, met sur pied une nouvelle plateforme appelée: « Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac) ». Cette plateforme regroupe tous les six candidats qui contestent la réélection d’Idriss Déby Itno. Ceci dans le cadre de la mise en place du Gouvernement de Salut Public annoncée par le G6 au lendemain de la proclamation des résultats. « Le Gouvernement de salut public est un mouvement de résistance au régime du MPS » a précisé Joseph Djimrangar Dadnadji.

 Pour les opposants, les Tchadiens doivent se mobiliser pour défendre leur vote volé en contestant le pouvoir illégal et illégitime d’Idriss Déby Itno. Mais cette contestation doit être organisée  et conduite par les forces politiques notamment les opposants qui ne reconnaissent pas la réélection de Déby.

Toutefois, l’opposition réclame un dialogue franc qui débouchera à la transition pour organiser des nouvelles consultations électorales. « Je n’accepterai pas une main tendue parce qu’il faut l’accepter. L’opposition veut l’alternance, un dialogue franc pour la restauration de la démocratie et établir un pouvoir légitime », conclut Saleh Kebzabo.

Bishop Asnan Non-Doum Saturnin