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Ades s’autoévalue pour se projeter

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Ades s’autoévalue pour se projeter

L’Agence de développement économique et sociale (Ades) organise un atelier d’orientation et d’élaboration de son plan stratégique 2019-2023 du 20- 22 février 2019.

 

Pendant trois jours, plus d’une quarantaine de participants venus de différentes provinces du pays, et de l’étranger vont se plancher sur la situation de l’agence, ses forces et ses faiblesses, les opportunités, les menaces, la politique de mobilisation des ressources, etc.

Au cours des travaux, les participants vont revisiter le plan stratégique et tirer les leçons sur la base desquelles ils feront une nouvelle projection pour les quatre années avenir. « Il s’agira de manière stratégique de maintenir les acquis, de renforcer les partenariats et visibilité institutionnelle », a expliqué le président du Conseil d’administration de l’Ades, Amadaye Ali Haggar.

Pour le directeur général de l’Ades, Abdel Hakim Tahir, cet atelier de planification s’inscrit dans un contexte marqué par l’adoption des nouvelles lois régissant les Organisations non-gouvernementales au Tchad. « Aussi, voudrais-je souligner que les principaux axes qui seront définis dans notre plan stratégique devront s’aligner sur le Plan national de développement (Pnd), la vision 2030, l’agenda 2063 de l’Union africaine et les Objectifs de développement durable. Nous allons, de manière approfondie faire un état de lieux de notre situation actuelle, déterminer les objectifs stratégiques en vue de l’élaboration du plan quinquennal et définir une politique de mobilisation de ressources », ajoute le directeur général de Ades qui assure qu’il est question de disposer d’un plan réaliste et réalisable pour les cinq années avenir.  

Selon le ministre de l’économie et de planification du développement, Issa Doubragne, le contexte sécuritaire mais aussi financier ainsi que les afflux continus des réfugiés imposent une concertation permanente et une mutualisation des efforts à l’effet de répondre aux exigences toujours pressantes des populations. « Dans ce cadre précis, les agendas se chevauchent et doivent attendre de nous une certaine capacité d’analyse et de renforcement dans la coordination de nos moyens et de nos efforts pour éviter les doublons. C’est ce que vous essayez de faire à travers cet atelier », renchérit le ministre qui salue l’initiative d’Ades, « qui n’était qu’une initiative sous-préfectorale qui est devenue aujourd’hui un exemple à suivre. J’appelle d’autres Ongs nationales qui hésitent à copier son exemple », exhorte-t-il.

Guidjindandi Djono