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Mise en garde des lauréats du cap Ceg

 Mise en garde des lauréats du cap Ceg 1

Mise en garde des lauréats du cap Ceg

Le coordonnateur des lauréats du certificat d’aptitude au professorat d’enseignement dans les collèges d’enseignement général (Cap/Ceg) en instance d’intégration, Nanga Thiery et son équipe ont organisé une conférence de presse au centre Almouna, ce samedi 8 décembre 2018 pour dénoncer leur situation et mettre en garde le gouvernement le gouvernement sur leur chômage qui dure depuis douze ans pour certains.

 

Ils sont près de 300 jeunes, hommes et femmes ayant décroché le certificat d’aptitude au professorat d’enseignement dans les collèges d’enseignement général (Cap/Ceg). Certains totalisent 12 ans de chômage, d’autres moins. Mais tous demandent à l’Etat de traiter leurs dossiers, déposés à la fonction publique depuis des années.

Selon le coordinateur des lauréats du Cap/Ceg, Nanga Thiery les démarches auprès des autorités n’ont accouché que d’une souris. « Nous sommes entrés dans ces écoles par voie de concours selon le quota fixé par l’Etat pour le besoin immédiat. Plus de dix ans après la formation, certains sont touchés par la limite d’âge », précise-t-il. Selon lui, ces lauréats sont victimes d’une injustice de l’Etat. « Il s’agit de l’insulte faite à notre égard parce que les fils de gens bien placés ne sont pas parmi nous », ajoute le coordonnateur qui s’interroge.  « Comment comprendre que 95% des lauréats d’une même promotion soient intégrés à la fonction publique mais pas nous » ? A cet effet, les lauréats demandent au gouvernement de régler cette situation qui, selon eux, n’a que trop durée. « Si le gouvernement ne veut pas toujours nous entendre et campe sur sa position, nous nous serons dans l’obligation d’envisager des actions de grandes envergures dans les jours à vernir pour nous faire entendre », prévient Adissou Dibam, l’un des membres de la coordination des lauréats du Cap/Ceg.

Le coordinateur des lauréats du Cap/Ceg appelle les élus du peuple à prendre en compte leur situation dans la loi des finances 2019. 

Miguerta Djiraingué