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L’enseignement supérieur en évaluation

L’enseignement supérieur en évaluation 1

L’enseignement supérieur en évaluation

Le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation, Dr David Houdeingar a présidé ce mardi 18 septembre 2018 au centre national de la recherche pour le développement la 2ème réunion annuelle du directoire regroupant les recteurs des universités et directeurs généraux des instituts universitaires du Tchad pour faire un état de lieu sur l’enseignement supérieur au Tchad.

Les principaux responsables de l’enseignement se sont réunis sous un arbre à palabre pour évaluer l’année qui vient de s’écouler. Plusieurs sujets ont été abordés dont celui de la gouvernance universitaire, les subventions et les crises qui ont émaillé l’année 2017-2018. Selon Le Ministre David Oudeingar l’année académique 2017-2018 s’est déroulée dans des conditions particulièrement difficiles dues aux différentes revendications et à la situation  économique du pays. « Hormis l’Université Roi Fayçal, la plupart de nos institutions d’enseignement supérieur n’ont pas bouclé cette l’année 2017-2018. Certaines institutions d’enseignement supérieur sont encore au niveau de 2016-2017 », ajoute le ministre qui relève par ailleurs le cas de l’université de Mongo qui n’est qu’à 8% du taux d’exécution du programme de l’année académique 2017-2018. « Nous appelons à ce que ce taux d’exécution soit transféré sur l’année académique 2018-2019 », lance-t-il. Le ministre d’affirmer qu’il existe une forte disparité d’exécution des programmes. « Ce qui peut expliquer la reprise des activités académiques au titre de l’année 2018-2019 dans certaines universités comme Roi Fayçal mais d’autres ont toujours des difficultés à boucler l’année académique antérieure », annonce le ministre.

Quant à  la situation financière, le ministre précise que dans le budget 2018, il est accordé un montant de 8.356. 713.000 fcfa au titre des  subventions aux institutions de l’enseignement supérieur. « Plus de 90% de ces subventions sont engagées et transmises au contrôle financier. Aucune tranche de la subvention sur le fonds pétrole n’a été  décaissé au niveau de toutes les institutions, sauf à l’Onecs où la totalité a été virée pour l’organisation du Bac», relève Dr Houdeingar David. Le ministre appelle les chefs d’établissement à  faire en sorte que l’année académique 2016, 2017 soit  clôturée au plus tard en fin janvier 2019.

Selon le ministre, la gouvernance des systèmes de l’enseignement supérieur est liée à plusieurs facteurs ayant des conséquences notamment le refus de la rentabilité érigé en principe conduisant à l’absence de mesure de l’efficacité de l’action universitaire et à l’indifférence sur la manière dont les moyens fournis à l’établissement.

Bienvenu Daldigué