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Les étudiants en master et ceux de la médecine de N’Djaména et d’Abéché exigent le paiement de leurs bourses

Les étudiants en master et ceux de la médecine de N’Djaména et d’Abéché exigent le paiement de leurs bourses 1

Les étudiants en master et ceux de la médecine de N’Djaména et d’Abéché exigent le paiement de leurs bourses

Le collectif des étudiants en master et les étudiants des facultés des sciences de la santé humaine de l’Université de N’Djamena et de celle de Adam Barka d’Abéché ont organisé conjointement une conférence de presse ce samedi 08 septembre 2018 au centre Almouna pour expliquer le retard de payement des arriérés de bourse de 2015-2016.

Ils accordent un délai de 72 aux autorités en charge de l’enseignement supérieur de résoudre leur situation.

Le gouvernement tchadien n’est pas sorti de l’ornière malgré la suppression de la bourse en 2016. Si les bourses sont officiellement supprimées, certains étudiants notamment ceux en master totalisent des arriérés de bourse de douze mois. Ceux des facultés de médecine de N’Djaména et des sciences de la santé humaine de l’Université Adam Barka d’Abéché trainent 24 mois. Selon le secrétaire général de la faculté de médecine de N’Djaména, Madjitobeye Sylvain les conditions de recherches sont lamentables dans les différentes facultés. « Nous n’avons pas le réseau Wifi pour nos recherches et nous approuvons toutes les difficultés pour photocopier nos cours. En pratique, nous sommes sensés suivre une formation de sept ans mais par manque de volonté de nos autorités, notre formation se prolonge jusqu’à douze ans »,  précise le secrétaire général de la faculté de médecine de N’Djaména qui assure avoir mené avec son équipe des démarches auprès des autorités en charge de l’enseignement supérieur sans solution favorable. « Nous avons fait preuve d’abnégation dans la formation en dépit de ces conditions. Nous sommes aujourd’hui épuisés et le comble de la patience étant atteint », ajoute-t-il.

Face à cette situation, les étudiants des différentes facultés accordent un délai de 72 aux autorités en charge de l’enseignement supérieur de résoudre leur situation : « à compter du lundi 10 septembre, un délai de 72 heures est accordé aux autorités compétentes pour le versement de nos arriérés. Passé ce délai, nous serons dans l’obligation de nous faire entendre en menant des actions de grande envergure pour le paiement de nos arriérés de bourse », menace-t-il.

Makine Djama