Politique

Le Lac-Tchad en proie au vol du bétail

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Le Lac-Tchad en proie au vol du bétail

Le chef de la délégation tchadienne au dialogue régional sur le vol de bétail dans la région du Lac-Tchad, Mahamat Ahmat Zenallah a animé un point de presse ce mardi 12 juin 2018 à la maison des médias du Tchad pour donner des détails sur la participation des parties prenantes au dialogue régional sur le vol du bétail dans la région du Lac Tchad qui a eu lieu du 05 au 07 juin 2018 à Yola au Nigeria.

La présence de la secte Boko-Haram dans la région du Lac-Tchad n’a pas seulement fait mort d’hommes mais elle a accentué le vol de bétail. Selon les parties prenantes au dialogue régional sur le vol de bétail, plus de huit mille quatre cent quarante-sept (8447) têtes de bovins auraient été emportées par les éléments de Boko-Haram, dont 4400 en avril dernier.

«Ces chiffres sont un témoignage édifiant de l’ampleur du phénomène qui entraine parfois des pertes considérables en vie humaine, en cas de résistance des éleveurs», précise Mahamat Ahmat Zenallah, le chef de la délégation et par ailleurs Chef de division du Ministère de l’élevage. Pour lui, le vol de bétail dans les zones insulaires est une préoccupation majeure dans tous les pays ayant qui partage le basin du lac Tchad.

Face à cette situation, les représentants de ces pays ont organisé du 5 au 7 juin dernier une conférence à Yola au cours de laquelle, des thèmes ont été développés notamment : comment comprendre ce phénomène et les conducteurs du vol, l’évaluation des réponses nationales et régionales, le protocole de la Cedeao sur la transhumance, la migration, l’exploration des mécanismes traditionnel de gestion du phénomène et des mécanismes communautaires de gestion dudit phénomène.

Les participants à cette conférence demandent aux organisations des Nations-Unies et l’Union Africaine d’aider les gouvernements des pays membres de la Cblt à acheminer l’eau du fleuve Congo au Lac Tchad et aux pays membres de la Cblt, d’appliquer et faire usage de certificat international de transhumance de la Cedeao (CIT), mais aussi voter des lois pour poursuivre et punir les voleurs de bétail et les condamner.

Makine Djama, stagiaire