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La grève suivie dans la capitale tchadienne

La grève suivie dans la capitale tchadienne 1

La grève suivie dans la capitale tchadienne

Suite au non application de la trêve du 14 mars entre le gouvernement et les plates-formes syndicales, ces derniers ont lancé un mot d’ordre de grève générale ce samedi 26 mai 2018 à la bourse de travail. Grève, suivie par les établissements scolaires publics et non suivi par les établissements privés ce lundi 28 mai 2018.

Il est 7h30 minute au lycée Felix Eboué et Lycée technique commercial, le climat est morose. Dans les cours, on aperçoit quelques élèves. Les portes de l’administration étaient hermétiquement fermées. Réunis à l’entrée principale du Lycée Félix Eboué, quelques élèves discutent et au bout de quelques instants, ils commencent à siffler. Aussitôt, certains d’autres eux, furieux commencent à huer les usagers de la route en criant ‘’AP’’, ‘’AP’’. « On tend vers la fin de l’année, les examens se pointent à l’horizon et les enseignants vont en grève, on doit comprendre que le gouvernement n’a aucune considération pour nous, notre avenir est mis en jeux », se lamente un élève visiblement désespéré. Un autre renchérit « le gouvernement ne se  soucie pas de notre avenir ».

Alertées, les forces de l’ordre sont intervenues pour étouffer cette manifestation à coup des grenades lacrymogènes.

Au lycée d’Abena, l’ambiance est louche,  quelques élèves présents, jouent au football dans la cour de l’établissement. Les salles de classes et l’administration sont fermées. « Aucun enseignant n’étais présent depuis ce matin », s’indigne un élève « je ne sais pas comment allons-nous faire pour les examens en cours, ce vraiment triste », s’interroge-il. Par contre le Lycée d’Atrone est quadrillé par les policiers

Bienvenu Daldigué