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La planification familiale préoccupe l’UNFPA en milieu musulman

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La planification familiale préoccupe l’UNFPA en milieu musulman

Le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques en collaboration avec l’UNFPA organise un atelier d’échange d’expérience sur la planification familiale, ce mercredi 1er juin 2016, dans la salle des conférences de la grande mosquée Roi Fayçal de N’Djamena.

En prélude du ramadan, le Conseil Supérieur des Affaires Islamiques voudrait outiller les imams, les prédicateurs et les étudiants sur la planification familiale afin de mener une sensibilisation aux musulmans pour accomplir leur devoir religieux dans un climat de prière et de méditation. Ils sont 400 hommes et femmes  venus des villes, des villages environnants et N’Djaména à participer à cet atelier d’échange d’expérience sur la planification familiale. Le Secrétaire général du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques, Cheikh Abdadayim Abdoulaye Ousman a rappelé que l’espacement de naissance n’est pas proscrit par  le Coran. Malheureusement, « Nos filles et femmes négligent les recommandations islamiques », déplore-t-il.  

Présentant le thème sur « La planification familiale au Tchad », Dr Laly Roger a mentionné qu’au Tchad le taux de fécondité est de 6,4 enfants par femme. Pour lui, le gouvernement tchadien dans son plan de développement à l’horizon 2030 souhaiterait que le taux soit revu en basse en passant de 6,4 par femme à 5,3. « Chaque famille est encouragée à avoir le nombre d’enfants en rapport avec ses moyens financiers », conseille-t-il.

De l’avis de Souad Awad, participante du voyage d’expérience du 25 au 30 avril 2016 en Indonésie, sur 250 millions d’habitants, 80% sont des musulmans et respectent normalement et la planification familiale. « En Indonésie, nous avions bénéficiés des échanges sur la santé de reproduction et l’autonomisation de la femme dans les différentes mosquées. Ici à N’Djamena, nous comptons sensibiliser nos sœurs sur la santé de reproduction, la mortalité maternelle et infantile », a-t-elle promis.  La sensibilisation à travers les médias et les mosquées ainsi que les voyages d’échanges et d’expériences sont des principales actions qui seront menées par les participants afin de changer la donne. Le conseil supérieur des affaires islamiques recommande aux partenaires de maintenir leurs appuis  faveur des fidèles musulmans dans le domaine socio-économique et sanitaire