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Visite des parlementaires communautaires à la Cebevirha

Visite des parlementaires communautaires à la Cebevirha 1

Visite des parlementaires communautaires à la Cebevirha

Le parlement communautaire de la Cemac a effectué ce mardi 10 avril 2018 une visite à la commission économique du bétail, de la viande et des ressources halieutiques (Cébevirha) au siège de ladite institution.

Visite au cours de laquelle les parlementaires ont échangé avec les cadres de cette institution sous-régionale pour mieux la connaitre en vue des prises des décisions objectives et conséquentes.

A peine un mois de la visite du président de la commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo, c’est au tour des parlementaires communautaires en session extraordinaire à N’Djamena d’effectuer pour la 1ere fois depuis la création de l’institution en 1987, le déplacement pour se renseigner du fonctionnement et des missions de cette institution sous-régionale. Selon Edjang Augue Miguel, vice-président de la commission économique monétaire, douanier et financier du parlement communautaire, cette institution sous-régionale joue un rôle primordial dans le bien-être des populations de la sous-région en veillant à la santé des animaux. « Notre visite nous a permis d’échanger de fond à comble avec les dirigeants de la Cebevirha en vue de connaitre en détails son mode de fonctionnement et ses objectifs », précise-t-il. Le secrétaire exécutif de la Cebevirha Pedro Bayame Bayame Ayingono, rappelle que, « malgré les moyens limités et les contextes parfois difficiles, cette institution a pu mettre en circulation le passeport pour bétail, promouvoir la pêche continentale et aquaculture en zone Cemac et appuyer les Etats dans la lutte contre la grippe aviaire ». Selon lui, la création du certificat international de transhumance, l’organisation des ateliers de formation des manipulateurs de poisson et l’appui au Tchad dans la réalisation des activités du Prodepeche sont entre autres les réalisations de cette institution. Il appelle les Etats à donner plus de ressources à cette institution pour réaliser ses projets. « Nous avons un vaste chantier et la volonté de poursuivre notre mission qui consiste à contribuer au développement durable, harmonisé et équilibré des secteurs de l’élevage, des industries animales, des pêches, de l’aquaculture mais le véritable obstacle reste financier », déplore-t-il avant de s’interroger : « à quoi sert la Cebevirha d’avoir une parure resplendissante si elle ne s’active pas sur le terrain où on l’entend » ?

La Cebevirha est en discussion avec la Fao en vue d’analyser la filière échange dans la sous-région et les contraintes qui entravent cet échange pour permettre aux populations de payer de la viande ou du poisson à un prix préférentiel. L’institution dispose un plan stratégique 2015-2025 et des projets Per nécessitant des ressources financières. A cet effet, elle organisera une table ronde des donateurs d’ici fin juillet. Déjà, une Ong belge accepte de mobiliser cent vingt milliards et l’institution doit disposer d’ici cette date plus de cent cinquante millions.

Stanyslas Asnan