Les travaux de l’atelier régional de formation sur la méthodologie d’élaboration des statistiques du bilan alimentaire se sont ouverts ce lundi à Libreville (Gabon). Organisée par la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), avec l’appui de la Banque mondiale et d’AFRISTAT, la rencontre réunit plus d’une soixantaine d’experts issus des Instituts Nationaux de Statistique (INS) des six pays membres, ainsi que des représentants de plusieurs ministères sectoriels et organisations régionales et internationales, dont la FAO, l’OMS et la Banque mondiale.
Le bilan alimentaire, outil essentiel d’analyse de la production, des importations, des exportations et de la consommation des denrées, constitue un instrument stratégique pour le suivi de la sécurité alimentaire dans la sous-région. L’atelier vise à renforcer la maîtrise de la méthodologie de la FAO et de l’application Shiny-FBS, à améliorer la coordination entre acteurs nationaux et à harmoniser les pratiques statistiques.
Les travaux permettront notamment de présenter le cadre conceptuel et les fondements méthodologiques du bilan alimentaire, de former les participants à la saisie, à la structuration et à la validation des données, de renforcer la coordination entre les institutions statistiques et les ministères techniques, de favoriser le partage d’expériences entre les pays de la sous-région, et de contribuer à l’harmonisation d’un système régional de suivi de la sécurité alimentaire.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre gabonais de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural, Mark Alexandre Doumba, en présence du Commissaire en charge du Département des Politiques Économique, Monétaire et Financière de la CEMAC, Nicolas Beyeme Nguema, ainsi que de plusieurs partenaires techniques.
Du 8 au 12 décembre, les participants échangeront sur les composantes et les méthodes d’élaboration des bilans alimentaires à travers des travaux pratiques et des sessions techniques. L’objectif final est de renforcer les systèmes nationaux d’information alimentaire et de poser les bases d’un système régional harmonisé de suivi de la sécurité alimentaire.
