La nouvelle de sa disparition a été annoncée dans la soirée de ce jeudi sur les réseaux sociaux. Militant engagé et défenseur des droits humains, il était connu pour ses critiques acerbes envers le gouvernement tchadien. Sa mort laisse un vide considérable dans le paysage socio-politique du pays et marque la fin d’un parcours consacré à la démocratie et aux droits des citoyens.
Adoum Soumaïne Adoum s’était imposé comme l’une des voix les plus critiques face aux autorités de transition. En tant que porte-parole de Wakit Tama, une coalition regroupant plusieurs organisations de la société civile, il dénonçait régulièrement les dérives autoritaires et plaidait pour une véritable alternance politique. Ses prises de position franches et tranchantes traduisaient la volonté d’une partie de la population de voir émerger un Tchad plus démocratique et respectueux des libertés fondamentales.
Son décès suscite une vive émotion au sein de la société civile et parmi ses compagnons de lutte. Beaucoup saluent la mémoire d’un homme courageux, qui n’a cessé de défendre les aspirations des Tchadiens à la justice sociale et à la liberté. La plateforme Wakit Tama perd ainsi l’un de ses piliers, et son absence risque de fragiliser davantage le mouvement dans un contexte politique déjà tendu. Pour ses proches et ses camarades, il restera une figure emblématique de la résistance citoyenne au Tchad.



